Hello,
Je suis tombé sur ce truc:
http://www.toa-corp.co.uk/asp/catalogue ... ode=L-1102
Ça s'appelle un "leveler/limiter", et si je comprends bien en gros c'est un double compresseur/limiteur avec un boucle de feedback qui peut inclure la sortie des amplis (et en plus un gate dans ce cas là).
Est-ce que vous connaissez ce type d'appareil? C'est vraiment utile?
Dans mon cas, avec un petit système dont le filtre actif fait également office de limiteur peu musical, mon idée approximative jusque-là était que:
- si je me contente du limiteur du filtre et si je garde un bonne marge de headroom à tous les niveaux et que je met le limiteur strict bien réglé juste avant le clip des amplis, j'aurais un son très clair avec une grande dynamique (type enregistrements punk des 70's, jazz...). Et si le seuil du limiteur est atteint le son peut-être vite mauvais (le limiteur étant moyen). Mais c'est bien fait pour ma gueule j'ai qu'à baisser le niveau plutôt que de bourriner, bordel de m***e.
- si je travaille au taquet, il faut un bon limiteur. Alors ce type d'appareil peut être utile mais ça donne un son compressé, très rentre-dedans, qui a de l'impact mais qui manque d'air et de naturel. En clair par rapport à la situation précédente: ça permet de bourriner proprement, mais c'est bourrin quand même.
Me trompe-je? Est-ce que ce type d'appareil est utile même si on garde un bon headroom?
Et question subsidiaire: quelle voie de sortie d'ampli on utilise dans la boucle de feedback quand on est en multi-amplification???
Leveler / limiter
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hello Fish-man
je ne connais pas l'appareil dont tu parles (j'essayerai d'en savoir un peu plus...)
concrètement en réponse à tes questions....
primo, il y a limiter et limiter (évidemment sinon ce serait pas drôle)
exemple : les limiters intégrés dans les amplis RMX sont exécrable (ou pire encore...); c'est l'horreur (et en plus peu efficace en réel protection)
les limiter des séries PL (toujours QSC) sont acceptable même si cela dégrade pas mal le son quand même (ceux des séries "A" sont même très bons)
le Peak-Stop limiter de DBX (inclus dans pas mal d'appareils comme les comps ou autres EQ et même dans certains module Pip pour Crown etc) est très efficace et très sûr et même acceptable au niveau audio jusqu'à disons -3 db; ensuite ça devient audible et à partir de -6db de réduction c'est les marais, la soupe et la crêpe aplatie....
les limiters d'un bon proc dédié comme par exemple les SPDS ou les proc de Nexo ou Meyer sont super dans le sens où ils protègent bien d'une part et que la limitation reste pratiquement inaudible (en situation live, je parle)
en plus ces limiters sont très souvent sous-divisé en plusieurs niveaux/étages... (trois étages pour APG par exemple et 2 ou 3 selon configuration pour le Meyer etc etc)
concernant le feedback ou boucle sens-return
là aussi il y a sens return et sens return....
le réel sens-return (au sens du mot) comme par exemple chez Meyer ou Nexo ou EAW utilise un signal pilote qui n'est d'autre que la sortie HP de l'ampli que le proc doit gérer (donc branché en parallèle aux HP); dans ce cas il est clair qu'il faut un proc par ampli !!!
le proc est donc à tout moment au courant, et de la charge d'impédance et aussi de la tension et du courant qui sont envoyés vers les HP
mais un autre sens-return existe; celui-là fonctionne en interne et il est utilisé souvent (mais pas exclusivement !!) sur les proc numériques
dans le cas d'un proc numérique, le signal en trée est delayé un tout petit peu; le signal traité de sortie est analysé et renvoyé à l'entrée ceci permet des corrections de traitement en continue avant que le signal sort définitivement du proc
autre boucle, utilisé couramment dans les proc (analogique et numériques - par exemple chez DBX ):
il y a deux étages de comp/lim; un compresseur/limiter en entrée et un peakstop-limiter en sortie; en dehors des réglages fait par l'utilisateur et à l'aide de VCA, les deux étages dialoguent continuellement entre eux et des réglages internes s'affinent automatiquement
exemple : si la réduction en sortie devient trop forte; ceci déclenche une réduction du Threshold et une augmentation du ratio en entrée, ce qui adouci d'une part la limitation en sortie et la réduira en même temps, tout en gardant un signal en mode protection (généralement on peut aussi régler une marge aceptable de manoeuvre du genre +/- x de dB (ou x%) autour du Threshold lié à un facteur temporelle (pour laisser passer des transitoires etc)
en même temps le VCA en entrée informe l'étage de sortie de la nature du signal; le deuxième étage est en quelque sorte prévenu pour régler les paramètres d'attack et release avant que le signal arrive... etc etc
dernière variation de boucle ou sens-return : la boucle virtuelle qui se base sur les algorithmes et calculs d'un petit processeur;
les proc de chez APG (et d'autres) utilisent cette boucle virtuelle qui n'existe pas vraiment;
en fait tous les paramètres (des HP etc) sont calculé par des algorithmes mathématique;
le signal entrant dans le proc est analysé (et revérifié en sortie de proc) le noyau du proc prend en charge les traitement par rapport à ces données et par rapport aux paramètres du concepteurs
dans ce cas il est clair qu'il faut un proc par référence de HP (ou enceinte) et que la chaine doit être parfaitement étalonné (le proc doit être renseigné sur la puissance de l'ampli par exemple)
tous les proc de ce genre fonctionnent donc forcément avec des amplis à gain fixe (généralement du 26dB, mais d'autres valeurs existent notamment chez L-Acoustics etc)
la toute dernière génération, ce sont les amplis équipé de DSP, où sont alors réuni toutes les formes de limitaions décrites ci-dessus (seulement les positives évidemment)
c'est la cas par exemple pour les amplis de D&B; c'est d'une éfficacité absolument redoutable et permet d'utiliser le moindre Watt disponible dans l'ampli
par contre, là aussi il y a des critiques; je connais des ingés-son à l'oreille très fine qui n'aiment pas trop ce genre de gadget et préfèrent de loin un bon proc analogique bien paramétré (et ces mecs entendent des distorsions, où je n'entends que du vent - ce que je respecte à 300% !!!!!)
comme quoi, les goût et les couleurs restent toujours discutable (ou ne le sont pas!!) et surtout : la perception du son est et reste personnel, subjectif et surtout aussi une question d'aptitude, d'oreille et d'expérience
je ne connais pas l'appareil dont tu parles (j'essayerai d'en savoir un peu plus...)
concrètement en réponse à tes questions....
primo, il y a limiter et limiter (évidemment sinon ce serait pas drôle)
exemple : les limiters intégrés dans les amplis RMX sont exécrable (ou pire encore...); c'est l'horreur (et en plus peu efficace en réel protection)
les limiter des séries PL (toujours QSC) sont acceptable même si cela dégrade pas mal le son quand même (ceux des séries "A" sont même très bons)
le Peak-Stop limiter de DBX (inclus dans pas mal d'appareils comme les comps ou autres EQ et même dans certains module Pip pour Crown etc) est très efficace et très sûr et même acceptable au niveau audio jusqu'à disons -3 db; ensuite ça devient audible et à partir de -6db de réduction c'est les marais, la soupe et la crêpe aplatie....
les limiters d'un bon proc dédié comme par exemple les SPDS ou les proc de Nexo ou Meyer sont super dans le sens où ils protègent bien d'une part et que la limitation reste pratiquement inaudible (en situation live, je parle)
en plus ces limiters sont très souvent sous-divisé en plusieurs niveaux/étages... (trois étages pour APG par exemple et 2 ou 3 selon configuration pour le Meyer etc etc)
concernant le feedback ou boucle sens-return
là aussi il y a sens return et sens return....
le réel sens-return (au sens du mot) comme par exemple chez Meyer ou Nexo ou EAW utilise un signal pilote qui n'est d'autre que la sortie HP de l'ampli que le proc doit gérer (donc branché en parallèle aux HP); dans ce cas il est clair qu'il faut un proc par ampli !!!
le proc est donc à tout moment au courant, et de la charge d'impédance et aussi de la tension et du courant qui sont envoyés vers les HP
mais un autre sens-return existe; celui-là fonctionne en interne et il est utilisé souvent (mais pas exclusivement !!) sur les proc numériques
dans le cas d'un proc numérique, le signal en trée est delayé un tout petit peu; le signal traité de sortie est analysé et renvoyé à l'entrée ceci permet des corrections de traitement en continue avant que le signal sort définitivement du proc
autre boucle, utilisé couramment dans les proc (analogique et numériques - par exemple chez DBX ):
il y a deux étages de comp/lim; un compresseur/limiter en entrée et un peakstop-limiter en sortie; en dehors des réglages fait par l'utilisateur et à l'aide de VCA, les deux étages dialoguent continuellement entre eux et des réglages internes s'affinent automatiquement
exemple : si la réduction en sortie devient trop forte; ceci déclenche une réduction du Threshold et une augmentation du ratio en entrée, ce qui adouci d'une part la limitation en sortie et la réduira en même temps, tout en gardant un signal en mode protection (généralement on peut aussi régler une marge aceptable de manoeuvre du genre +/- x de dB (ou x%) autour du Threshold lié à un facteur temporelle (pour laisser passer des transitoires etc)
en même temps le VCA en entrée informe l'étage de sortie de la nature du signal; le deuxième étage est en quelque sorte prévenu pour régler les paramètres d'attack et release avant que le signal arrive... etc etc
dernière variation de boucle ou sens-return : la boucle virtuelle qui se base sur les algorithmes et calculs d'un petit processeur;
les proc de chez APG (et d'autres) utilisent cette boucle virtuelle qui n'existe pas vraiment;
en fait tous les paramètres (des HP etc) sont calculé par des algorithmes mathématique;
le signal entrant dans le proc est analysé (et revérifié en sortie de proc) le noyau du proc prend en charge les traitement par rapport à ces données et par rapport aux paramètres du concepteurs
dans ce cas il est clair qu'il faut un proc par référence de HP (ou enceinte) et que la chaine doit être parfaitement étalonné (le proc doit être renseigné sur la puissance de l'ampli par exemple)
tous les proc de ce genre fonctionnent donc forcément avec des amplis à gain fixe (généralement du 26dB, mais d'autres valeurs existent notamment chez L-Acoustics etc)
la toute dernière génération, ce sont les amplis équipé de DSP, où sont alors réuni toutes les formes de limitaions décrites ci-dessus (seulement les positives évidemment)
c'est la cas par exemple pour les amplis de D&B; c'est d'une éfficacité absolument redoutable et permet d'utiliser le moindre Watt disponible dans l'ampli
par contre, là aussi il y a des critiques; je connais des ingés-son à l'oreille très fine qui n'aiment pas trop ce genre de gadget et préfèrent de loin un bon proc analogique bien paramétré (et ces mecs entendent des distorsions, où je n'entends que du vent - ce que je respecte à 300% !!!!!)
comme quoi, les goût et les couleurs restent toujours discutable (ou ne le sont pas!!) et surtout : la perception du son est et reste personnel, subjectif et surtout aussi une question d'aptitude, d'oreille et d'expérience
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