comment tester une lampe de décharge
- ziggy
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comment tester une lampe de décharge
... comment peut on tester une lampe de décharge d'un stroboscope ??
(car il n'y a pas de filament...)
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- Amadeus
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- ziggy
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c'est une lampe en forme de crayon (33 cm) avec 3 fils
je n'y connais rien du tout en strobes, j'ai acheté l'engin d'occase et il marchait très bien chez moi à la maison
amené sur la toute première presta il ne marchais plus du tout....
un côté de la lampe est effectivement tout légèrement blanchi....
autre question : j'ai toujours entendu dire qu'il fallait mettre une charge supplémentaire (genre hallogène ou petit projo 500W) en parrallèle si on voulais branché un strobe sur un gradateur
peux-tu m'en dire plus ???
merci
je n'y connais rien du tout en strobes, j'ai acheté l'engin d'occase et il marchait très bien chez moi à la maison
amené sur la toute première presta il ne marchais plus du tout....
un côté de la lampe est effectivement tout légèrement blanchi....
autre question : j'ai toujours entendu dire qu'il fallait mettre une charge supplémentaire (genre hallogène ou petit projo 500W) en parrallèle si on voulais branché un strobe sur un gradateur
peux-tu m'en dire plus ???
merci
- aslmusic
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Il ne faut pas grader un strob par les blocs de puissance. En général, ils ont un potar pour l'éclat (dimer) et la vitesse.
Le fonctionnement de ces lampes implique une forte décharge de 500 v et plus d'un condensateur dans le tube rempli de gaz ionisant. L'amorçage
est obtenu par une impulsion sur une électrode (souvent un simple fil
externe) car une fois démarré, le phénomène se propage rapidement (par avalanche).
Peut être que le tube est féllé, regardes aussi le fils qui l'entoure
Le fonctionnement de ces lampes implique une forte décharge de 500 v et plus d'un condensateur dans le tube rempli de gaz ionisant. L'amorçage
est obtenu par une impulsion sur une électrode (souvent un simple fil
externe) car une fois démarré, le phénomène se propage rapidement (par avalanche).
Peut être que le tube est féllé, regardes aussi le fils qui l'entoure
- aslmusic
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Tu as généralement trois fils, un à chaque bout du tube plus un 3eme relie au grillage métallique. L'autre extrémité du grillage est commun a une des électrodes.
Niveau ohmique, il n'y a rien dans le tube, tu peux voir si le grillage n'est pas coupé.
Au niveau tension en fonctionnement tu as 300-500 V continu. La tension de déclanchement est très haute, prudence donc.
Niveau ohmique, il n'y a rien dans le tube, tu peux voir si le grillage n'est pas coupé.
Au niveau tension en fonctionnement tu as 300-500 V continu. La tension de déclanchement est très haute, prudence donc.
- ziggy
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c'est le cas sur mon strobe (en plus des connectique pour une télécommande)aslmusic a écrit :Il ne faut pas grader un strob par les blocs de puissance. En général, ils ont un potar pour l'éclat (dimer) et la vitesse.
mais avant que je m'aperçois de quoi que ce soit (je m'occupais du son) le strobe était branché sur le bloc et testé par un fader gradateur (la veille chez moi, tout fonctionnait impecc)
je suis d'ailleurs impressionné par le circuit électronique très complexe qui se trouve dans la boîte...

autre point, j'ai déjà fait des prestas, où les lighteux amenaient leurs propres Strobes qu'ils branchaient sur le bloc (mais avec une charge genre spot de 500 Watt en parallèle) d'où ma question !!
en tout cas merci pour votre aide, Amadeus et Didier
avant d'acheter une lampe (50 euros quand même) je veux être sur que c'est elle qui est nase...!!!
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C'est un principe que l'on utilise parfois pour dimmer des néons par exemple. Dans ce cas, on ajoute une simple ampoule de 60 watts par exemple en parallèle avec le néon.ziggy a écrit :j'ai toujours entendu dire qu'il fallait mettre une charge supplémentaire (genre hallogène ou petit projo 500W) en parrallèle si on voulais branché un strobe sur un gradateur
peux-tu m'en dire plus ???
merci
C'est simplement une histoire de charge résistive et inductive.
Attention que ça ne fonctionne pas toujours très bien suivant les blocs...
Et pour ceux que ça intéresse, il existe maintenant des néons à ballast électronique qui sont dimmable sans ajout de lampe en //...
- aslmusic
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Je rajouterais que la puissance d'un gros strob est d'environ 3000 joules soit l'équivalent de 3500 W électrique. Si tu le mets sur un bloc de 2 K ou 3K, il risque de disjoncter si le strob marche à balle longtemps. Préfères le brancher sur une prise indépendante 16 A tout seul.
Si je comprend bien le grada permet de controler sa luminosité, non ?
Si je comprend bien le grada permet de controler sa luminosité, non ?
- Globe
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Ils ont à mon avis voulu brancher le strobe sur un bloc pour pouvoir le commander en on/ off via la console. Mauvaise idée...Si je comprend bien le grada permet de controler sa luminosité, non ?
Le plus simple est comme tu l'as dit de le brancher directement sur le 230V et d'utiliser la commande externe.
Et actuellement, la majorité des strobes est pilotable en DMX.
- ziggy
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deux précisions
mon strobe est un 1500 Watt
je voulais effectivement l'utiliser en on/off sur la dernière tranche du bloc, mais avant que j'intervienne le lighteux était déjà en train de tester toutes le lignes du grada
mais ça m'étonnerait quand même qu'une gradation puisse détruire un circuit de strobe ou sa lampe....
car les triacs d'un grada DMX ne graduent pas vraiment (à l'ancienne, je veux dire) c'est également du on/off, mais en découpage et ça devrait pouvoir charger les condos du strobe sans aucun Pb....
je ne comprends pas..:=((
enfin je regarderai cela ce soir de plus près
mon strobe est un 1500 Watt
je voulais effectivement l'utiliser en on/off sur la dernière tranche du bloc, mais avant que j'intervienne le lighteux était déjà en train de tester toutes le lignes du grada
mais ça m'étonnerait quand même qu'une gradation puisse détruire un circuit de strobe ou sa lampe....
car les triacs d'un grada DMX ne graduent pas vraiment (à l'ancienne, je veux dire) c'est également du on/off, mais en découpage et ça devrait pouvoir charger les condos du strobe sans aucun Pb....
je ne comprends pas..:=((
enfin je regarderai cela ce soir de plus près
- aslmusic
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Sujet intéressant !
Quelques précisions:
- Bravo pour l'astuce de la charge Globe, c'est exactement celà. Sur un gradateur, une trop petite charge (même purement résistive) ne réagit souvent pas comme on le souhaite:
Seuil d'allumage trop élevé en particulier, d'où la mise en // d'une charge plus importante. On préfèrera en placer une de plus de 100 W.
C'est effectivement encore plus flagrand avec un tube fluorescent, qui est une charge inductive. Une petite charge résistive sera ici suffisante.
- Lorsque l'on place une charge non graduable sur une cellule pour la commander en 'tout ou rien', on lui applique une courbe dîte 'carrée' ou 'statique' (directement sur le gradateur ou le circuit de commande du pupître), ce qui entrainera une bascule de 0 à 100% à partir d'une commande à (environ) 10% et inversement.
Ce principe évite d'avoir des problèmes avec des charges du type alimentations à découpage (TV par exemple).
- Les 'strobos' fonctionnent tous sur le même principe: La tension secteur efficace est redressée, et chacune des polarité est appliquée aux bornes du tube (environ +/- 350 Volts ce qui donne une ddp d'environ 700 Volts).
Le troisième fil est relié à la surface du tube (soit par l'enroulement d'un fil autour du tube, soit par l'usage d'un substrat conducteur transparent sur sa surface externe), répartissant la haute tension de déclenchement (au moins 1500 Volts) sur toute sa surface.
Lorsque ce fil est relié à l'anode du tube (tension positive), c'est pour augmenter cette valeur et soulager le transfo d'implusion !
- Et maintenant, le point que j'affectionne particulièrement: Les TRIACS !
C'est de la M.... (avec un grand 'M' comme vous l'aurez remarqué).
Un 'vrai' gradateur est constitué de 2 thyristors (parfois dans le même boîtier), et ceci pour (au moins) 4 raisons:
1) L'un traite les impulsions positives, l'autre les négatives. Donc, la puissance globale est répartie sur 2 composants (fiablité). Si l'un d'eux 'rend l'âme', la cellule continue à fonctionner à 50% !
2) Le déclenchement de la gâchette de commande est plus fiable et sûre sur ces composants que sur des triacs, dont ces paramètres sont alléatoires, en fonction de la marque, modèle, série, etc... Un triac préfère des impulsions de commande négatives, ce qui n'est pas très pratique à réaliser dans la conception de l'électronique.
3) Un triac est de par sa conception plus sensible aux courants inductifs ou capacitifs, et nécessite des selfs d'amortissements plus importantes qu'un thyristor pour sa protection. Peu de constructeurs respectent ceci...
4) Pire encore: un triac génère plus de perturbations secteur qu'un thyristor, et le problème des selfs est ici capital ! Même remarque pour les constructeurs.
Pour info, la BBC ne travaille qu'avec des gradateurs à thyristor, filtrage des perturbations oblige (ADB).

Quelques précisions:
- Bravo pour l'astuce de la charge Globe, c'est exactement celà. Sur un gradateur, une trop petite charge (même purement résistive) ne réagit souvent pas comme on le souhaite:
Seuil d'allumage trop élevé en particulier, d'où la mise en // d'une charge plus importante. On préfèrera en placer une de plus de 100 W.
C'est effectivement encore plus flagrand avec un tube fluorescent, qui est une charge inductive. Une petite charge résistive sera ici suffisante.
- Lorsque l'on place une charge non graduable sur une cellule pour la commander en 'tout ou rien', on lui applique une courbe dîte 'carrée' ou 'statique' (directement sur le gradateur ou le circuit de commande du pupître), ce qui entrainera une bascule de 0 à 100% à partir d'une commande à (environ) 10% et inversement.
Ce principe évite d'avoir des problèmes avec des charges du type alimentations à découpage (TV par exemple).
- Les 'strobos' fonctionnent tous sur le même principe: La tension secteur efficace est redressée, et chacune des polarité est appliquée aux bornes du tube (environ +/- 350 Volts ce qui donne une ddp d'environ 700 Volts).
Le troisième fil est relié à la surface du tube (soit par l'enroulement d'un fil autour du tube, soit par l'usage d'un substrat conducteur transparent sur sa surface externe), répartissant la haute tension de déclenchement (au moins 1500 Volts) sur toute sa surface.
Lorsque ce fil est relié à l'anode du tube (tension positive), c'est pour augmenter cette valeur et soulager le transfo d'implusion !
- Et maintenant, le point que j'affectionne particulièrement: Les TRIACS !
C'est de la M.... (avec un grand 'M' comme vous l'aurez remarqué).
Un 'vrai' gradateur est constitué de 2 thyristors (parfois dans le même boîtier), et ceci pour (au moins) 4 raisons:
1) L'un traite les impulsions positives, l'autre les négatives. Donc, la puissance globale est répartie sur 2 composants (fiablité). Si l'un d'eux 'rend l'âme', la cellule continue à fonctionner à 50% !
2) Le déclenchement de la gâchette de commande est plus fiable et sûre sur ces composants que sur des triacs, dont ces paramètres sont alléatoires, en fonction de la marque, modèle, série, etc... Un triac préfère des impulsions de commande négatives, ce qui n'est pas très pratique à réaliser dans la conception de l'électronique.
3) Un triac est de par sa conception plus sensible aux courants inductifs ou capacitifs, et nécessite des selfs d'amortissements plus importantes qu'un thyristor pour sa protection. Peu de constructeurs respectent ceci...
4) Pire encore: un triac génère plus de perturbations secteur qu'un thyristor, et le problème des selfs est ici capital ! Même remarque pour les constructeurs.
Pour info, la BBC ne travaille qu'avec des gradateurs à thyristor, filtrage des perturbations oblige (ADB).
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