Bonsoir,
L'élément le moins linéaire d'un HP est la raideur de ses suspensions.
De ce coté la, pas de problème, quelle que soit la solution adoptée, l'asservissement joue très bien son rôle en réduisant fortement la distorsion par H3.
Par contre, pour les boomers soumis à de fortes élongations, les variations du facteur de force (B.l) seront plus facilement compensées par un capteur du type accéléromètre. Le pont de Voigt est moins efficace de ce coté la.
Ces variations de Bl sont principalement génératrices d'H2 beaucoup plus digestes par l'oreille que l'H3.
A mon gout, pour la restitution des fréquences basses, une solution élégante consiste à mettre en place un asservissement double utilisant le pont de Voigt et un accéléromètre.
En ce qui concerne la sécurité mécanique, l'asservissement contrôle la quantité de mouvement et annule l'instabilité dite de Kennely. De la même manière elle réduit l'hystérésis du mouvement, mais ne limite pas les déplacements contre les excès d'amplitude du signal. Rien n'exclut, connaissant la pression, donc l'accélération, d'en déduire le déplacement et de limiter le signal afin qu'il ne dépasse pas le Xmax donné par le constructeur.
L'asservissement n'est pas borné aux seuls boomers. Il est tout à fait envisageable d'asservir toutes les voies d'une enceinte ou d'un système. Bien évidemment le pont de Voigt est le seul envisageable pour les fréquences hautes.
Dans ces registres, le déplacement des membranes est faible et les variations du Bl sont insignifiantes. L'un des intérêts est de gommer l'instabilité de kenelly, génératrice d'une coloration monochromatique, qui n'est autre que ce que l'on appelle la signature d'un HP et de son enceinte.
Cordialement