Je voudrais qu'on me dise comment une enceinte amplifiée donnée pour environ 1000W de puissance ne consomme au niveau de son amplification que 100W ?
Je fais des efforts mais j'y arrive pas là...

Effectivement, rien n'est précisé. Si je compares avec une MTD115a (L ACOUSTICS) vu que c'est ce que je connais et bien que ce ne soit pas une enceinte intégrant sa propre amplification (mais il est difficile d'avoir des détails sur les enceintes amplifiées type 112p), on a ces données :Philippe 34 a écrit :et puis c'est quels types de watts: des RMS, des maxi, des crète à crète, des PMPO ? c'est pas précisé...
Ce serait facile à vérifier, une pince ampèremétrique et hop : 230 x I = tant de W...Philippe 34 a écrit :Bref c'est une enceinte qui doit consommer assez peu eu égard à sa puissance, mais certainement pas avec une conso de 100W lorsqu'elle délivre tous ses watts !
Classe D : utilisé surtout lorsque les éléments actifs de puissance fonctionnent en régime bloqué ou saturé, son principe de fonctionnement est différent : les composants actifs de puissance génèrent un signal rectangulaire de fréquence élevée par rapport au signal d’entrée et dont le rapport cyclique est proportionnel au signal à amplifier (modulation de largeur d'impulsion). Un filtre passe-bas placé en sortie ou la simple inertie de la charge permet de ne conserver que les composantes spectrales correspondant aux basses fréquences du signal. En fait, l'ampli classe D fonctionne un peu comme un hacheur, en tout ou rien. La valeur de sortie possède donc soit la valeur maximum, soit 0V. La puissance moyenne représente le signal audio. Il suffit de mettre un filtre passif passe-bas pour enlever les hautes fréquences. Le problème est que la commutation, pour être inaudible, doit se faire au-dessus de 20 kHz. L'ampli classe D est souvent utilisé pour les subwoofers car la bande passante est faible (120 Hz maximum), il est petit et chauffe moins. En fait, l'efficacité de la classe D est supérieure à la classe A, B, et AB. La qualité peut-être excellente, mais cela implique une fréquence de commutation élevée et un très bon filtre. Du fait que le composant actif y fonctionne toujours soit à courant nul, soit à chute de tension minimale, son échauffement est très réduit, les pertes d'énergies étant reportées dans les connexions et dans les filtres, ainsi que son rendement important, la classe D est un candidat idéal pour les applications nomades, par exemple les autoradios utilisent généralement une topologie en classe D.