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Mes Dossier Techniques des Trucs et Astuces pour la Sonorisation, la Prise de Son et l'Utilisation des Effets

Thomann
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Console

section d'entrées - section auxiliaires - section de sorties - les consoles numériques - choix d'une console - utilisation - processeurs d'effets - annexe - références
(cliquez sur les thèmes)


Introduction

Le centre nerveux de toute prise de son et sonorisation est la console de mixage. Elle est divisée en trois sections. Les entrées, les auxiliaires et les sorties.Voici un descriptif des différents éléments. Vous ne trouverez peut-être pas tous les éléments sur la console de votre choix.

LA SECTION DES ENTRÉES

À côté des tranches mono, on trouve très souvent des tranches stéréo, qui n’ont qu’un seul réglage pour les deux signaux gauches et droits. Sur ces tranches, on ne trouve pas de prise XLR, ni d’INSERT, ni de DIRECT-OUT. La correction d’une éventuelle différence de volume des deux canaux se fait avec le PANORAMIQUE. Vous pouvez, bien entendu, brancher une source mono qui sortira alors sur les deux canaux.

Le panneau de branchement a plusieurs entrées :

La prise MIC, en xlr, pour brancher un micro ou tout signal symétrique à basse impédance.
La prise LINE, en jack pour brancher les lignes asymétriques à haute impédance comme les pré-amplis, claviers ou platines CD etc.
Mais qu’est donc la différence entre les deux ? (voir la note annexe, plus bas !)
La prise INSERT, qui sert à insérer un processeur (le plus souvent ce sera un compresseur / limiteur ou un égaliseur).
La prise DIRECT-OUT, qui est une sortie direct très utile pour l’enregistrement ou pour insérer le signal dans une deuxième voire une troisième piste avec des réglages différents de la première.

Les différents réglages de la tranche de console (de haut en bas) :

PHANTOM : ce bouton permet d’envoyer un courant électrique (de 15 à 48 volts) via le câble pour alimenter un boîtier direct ou un micro statique. Ce n’est pas encore le standard sur toutes les consoles. Des fois l’alim phantom est envoyée sur toutes les pistes à la fois. Mais tant qu’on n’a pas branché des lignes asymétriques sur la prise xlr il n’y a aucun souci à se faire car les micros dynamiques sont insensibles à ce courant phantom.
INVERTE ø permet d’intervertir la phase. Ceci est très utile si vous prenez un signal avec plusieurs micros, ou de manière générale quand il y a plusieurs micros captant la même source sonore. Par exemple une caisse claire qui est prise avec un micro d’en haut et un autre d’en bas : on inversera la phase du deuxième micro. Ou dans une section de cuivres où chaque instrument est pris avec un micro, on peut parfois améliorer le son de l’ensemble en inversant la phase d’un des micros ! En cas de doute, une écoute attentive au casque vous aidera à choisir la bonne option.
PAD il s’agit d’un atténuateur de gain. Donc si votre signal est très fort et sature l’entrée vous pouvez l’atténuer ici (en général – 20 ou –30 dB). N’utilisez le PAD que si vous n’arrivez pas à diminuer le gain convenablement avec le potentiomètre GAIN, car il affecte la dynamique du signal et le son aura moins de pêche avec le pad enclenché !
Ce bouton sert souvent en même temps de commutateur MIC / LINE : vous devez donc l’enclencher si vous utilisez l’entrée ligne.
GAIN règle le gain du signal. Ici le signal passe dans un petit circuit d’amplification pour l’élever à un certain niveau afin que les circuits de la console puissent travailler correctement. Sachez qu’un bon préamp coûte dans les 150 à 300 euros !! C’est une des raisons pour laquelle les consoles haut de gamme sont extrêmement chères.
Le gain est un réglage crucial, car par là vous donnez de la dynamique au son. Généralement le réglage de gain se fait avec le PFL (sinon vous pouvez aussi mettre les masterfader et le fader de la voie à 0 décibel et utiliser donc les LED’s de sortie pour visualiser le gain). Le gain doit être réglé le plus fort possible (les crêtes de signal afficheront +3 dB). Attention cependant aux saturations. Les consoles d’entrée de gamme sont équipées avec des préamps bon marchés qui encaissent mal les signaux trop forts et saturent facilement.
Sur une vieille Soundcraft 200 B vous pouvez aller aisément jusqu’à +6 dB et même au-delà ! Le son aura une bonne pêche et sera bien chaud ! Mais je ne vous conseille pas de faire pareil sur une Behringer d’entrée de gamme, vous obtiendriez des craquements épouvantables !
LOW CUT est un filtre passe haut qui coupe les fréquences en dessous d’un certain seuil (80 ou 100 Hz). Vous mettrez ce filtre à chaque fois que ces très basses fréquences ne sont pas nécessaires au son. (voix !!, cymbales, flûtes, guitares etc.). Deux avantages si le filtre est mis : d’abord vous gagnerez en dynamique car les fréquences graves véhiculent beaucoup d’énergie souvent inutile parce qu’inaudible mais qui risquent néanmoins de créer des saturations. Deuxièmement, le filtre élimine automatiquement beaucoup de sources de bruit parasite (résonances des scènes en bois, pop’s dans la prise de voix, etc.)
EQ : ici vous avez donc les correcteurs pour égaliser votre signal. Avant de tordre ces corrections dans tous les sens parce que vous n’arrivez pas à obtenir ce que vous voulez, essayez déjà de changer la position du micro ou de changer le micro contre un autre (voir aussi ma fiche micro et prise de son), car le son d’une guitare électrique, par exemple, dépend aussi du micro et surtout de sa position devant l’ampli.
Si la section eq a un réglage paramétrique pour les médiums commencez à régler le gain sur + 8 et balayez lentement les plages de fréquences avec le réglage «Q ou Frequency» (qui définit la fréquence). Très vite vous trouverez ainsi les fréquences agréables et celles qui font mal à la tête. A vous de décider si vous voulez renforcer les unes ou atténuer les autres !
Sachez aussi que les réglages de l’EQ influent sur le gain général. Si vous montez les médiums ou les graves vous devriez certainement rebaisser un peu le gain et vice-versa.
Allez voir ma fiche EGALISATION pour plus de détails.
IN / OUT : souvent on trouve un commutateur pour la section EQ. Il vous permet de comparer rapidement le son égalisé avec le son non traité.
AUX : ici vous avez donc tous les aux-send en pre ou en post. Pre veut dire que le signal est pris et envoyé avant le fader, donc indépendamment du volume de la voie. Avec un post-aux le signal envoyé est pris après le volume de la voie ce qui veut dire que, si le fader est en bas le signal ne passe plus dans l’auxiliaire non plus. Les réglages PRE et POST sont soit fixes (ex. aux 1 et 2 pre; aux 3 et 4 post) ou commutables avec des boutons du même nom.
On utilise souvent les auxiliaires pre pour les retours de scènes ou pour l’envoi vers un enregistreur, car ainsi le volume du signal envoyé reste indépendant des autres réglages de volume. L’auxiliaire post est utilisé pour l’envoi vers les processeurs d’effet. Comme ça la proportion d’effets par rapport au son brut reste identique même en changeant le volume général de la voie. (Sinon vous entendriez toujours la reverbe d’une voix par exemple, même si vous avez mis le volume à zéro, ce qui peut être extrêmement gênant).
PAN : règle le panoramique du signal dans l’espace sonore. C’est bien plus qu’un simple réglage gauche – droite. Si vous routez la tranche sur des sous-groupes, vous définissez également sur quel groupe vous allez envoyer le signal car le routage se fait toujours par deux.
Exemple : Vous routez sur les groupes 1-2. Panoramique à gauche enverra le signal sur le groupe 1, panoramique à droite, sur le groupe 2, panoramique au milieu, sur les deux groupes à la fois.
Avec le panoramique, vous avez la possibilité de créer un espace sonore, et la compréhension d’un ensemble dépend beaucoup de ces réglages. La voix, la grosse-caisse et la basse se placent généralement (mais pas toujours !) au milieu, et les instruments sont placés selon vos envies de créativité. Mais tachez de ne pas placer deux instruments exactement à la même place et surtout attention de rester cohérent ! Dans un mix live par exemple n’oubliez pas que tous les micros sur scène prennent aussi plus ou moins fort le son de tous les instruments. Le placement des instruments sur la console devrait correspondre à peu près à l’emplacement sur scène!
En home-studio vous êtes plus libre et vous pouvez laisser courir votre imagination et votre créativité ! Un exemple : placez un instrument lead à mi-chemin à gauche, puis mettez un délai de 60 msec de ce même signal (aux1) à l’extrême droite, et pour finir placez une reverbe (plate) du signal initial (aux2) avec un predelay de 120 msec légèrement à droite. Vous m’en direz des nouvelles!!
LED : vous trouvez ici un ou plusieurs Led’s (souvent multicolores) qui vous indiquent la présence (vert ou jaune) ou la saturation (rouge) de signal. Un peu de saturation dans les passages, les plus forts n’est absolument pas gênant en live. En enregistrement, par contre, une écoute attentive au casque en décidera, car la nature et le son d’une saturation dépendent aussi de la console et du matériel en général.
MUTE : sert à muter la tranche. Ceci vous évite de couper le volume à chaque fois. Veillez à ce que toutes les tranches inutilisées soient toujours mutées ; ça diminuera considérablement le souffle !
PFL : abréviation de pre fader listen qui signifie « écoute avant le fader ». Ceci sert à régler et surveiller le gain du signal et à écouter le signal au casque indépendamment du mix général. En enclenchant le PFL vous verrez sur vos vu-mètres ou Led’s le gain réel du signal tel qu’il est géré à l’intérieur de la console. Normalement le gain ne devrait pas dépasser les +3 dB, sinon gare aux saturations et au son brouillon. Admettons que vous ayez réglé le gain sans le savoir sur +8 et le fader de volume soit à –10 à la sortie vous n'aurez que –2 dB affiché et pourtant ça sature… .c’est parce que certains circuits à l’intérieur de la console saturent ! Une petite vérification PFL et vous trouverez vite la source du problème. Très pratique aussi pour séparer l’écoute d’un instrument sans pour autant toucher aux volumes du mix !
SOUB – viennent ici plusieurs boutons de routages. S’il y a des sous-groupes c’est ici qu’on routera le signal vers les groupes souhaités. S’il y a des mute-groupes, on configurera ici, à quel moment la tranche sera muté avec un groupe ou un autre.
FADER : règle le volume de la tranche individuellement. Pour une bonne base de travail (surtout en live et quand il y a beaucoup d’instruments) les faders devraient se trouver quelque part autour de 0 dB. On essaiera donc de trouver des compromis avec les réglages de gain, car parfois, en réglant le gain au plus fort, le signal peut-être trop fort et l’on sera obligé de baisser le fader au maximum ce qui n’est pas une bonne solution non plus.

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LA SECTION DES AUXILIAIRES

Les voies dites AUXILIAIRES sont configurées soit en entrées (on parle alors de « aux-return ») qui peuvent servir pour réinjecter les effets dans le mix ou pour brancher un lecteur de CD, ou pour le retour d’écoute de votre enregistreur si vous travaillez en home-studio.
Si elles sont configurées en sorties (on parle alors d’aux-send), on les utilise comme sous-groupes ou pour envoyer le signal à des processeurs d’effet, à des retours de scène ou à un enregistreur.
Généralement les entrées auxiliaires sont dépourvues de réglage de gain et n’ont souvent qu’une égalisation archaïque ou même pas du tout. Les connexions sont en JACK.
Les sorties auxiliaires se résument à un réglage de volume général. Les connexions peuvent être en XLR ou en JACK.

LA SECTION DE SORTIE

Le panneau de branchement a plusieurs sorties :

OUT-MIX ou MAIN en XLR ou en JACK symétrique, pour brancher le multipaire, les amplis ou vers l’enregistreur
OUT-SOUB en XLR ou en JACK symétrique, pour brancher le multipaire, les amplis ou vers l’enregistreur
MONO-OUT est une sortie supplémentaire qui regroupe les signaux gauche et droite en un seul signal mono. Pratique pour l’enregistrement ou pour ajouter un système de caisson basse par exemple.
INSERT, qui sert à insérer un processeur dans la sortie (le plus souvent ce sera un compresseur / limiteur ou un égaliseur).
OUT-AUX ou AUX-SEND, en XLR ou en JACK. Ici on branchera les processeurs d’effets ou les amplis de retour et l’on peut s’en servir également pour l’enregistrement (voir plus bas)
OUT-REC : des sorties en cinch (rca) pour brancher un enregistreur stéréo. Le niveau de sortie est adapté aux appareils home-studio et moins fort que sur les sorties principales.
2TRACK-RETURN en cinch (rca) est une entrée pour le retour d’une platine ou de l’enregistreur. Il y a juste un réglage volume.
AUX-IN ou RETURN en JACK : ce sont des entrées supplémentaires qui sont routées directement sur le mix général et qui n’ont souvent qu’un réglage de volume et une égalisation rudimentaire voire pas du tout. On s’en sert pour brancher des platines ou les retours des processeurs d’effets, mais mieux vaut utiliser pour ça une vraie tranche avec preamp et eq s’il en reste.
STÉRÉO-RETURN : c’est la même chose que les aux-return.
PHONES en JACK stéréo, pour brancher le casque.
TALKBACK est une entrée en XLR pour brancher un micro qui sert à la communication du technicien avec les musiciens sur scène ou dans la salle d’enregistrement.

Les différents réglages de la section sortie :

Sur la section SORTIE, vous avez essentiellement les réglages de volume et de routage.
En général il y a des FADERS pour le volume du main-mix et les sous-groupes, et des POTENTIOMETRES pour les aux-returns, stéréo-returns et aux-sends.
Pour les sous-groupes, il y a plusieurs options de routages selon l’utilisation qu’on en fait.
L-R ou MIX : ce bouton route les sous-groupes sur le mix général. Quand il n’est pas enclenché le signal arrivant sur les groupes est envoyé uniquement sur les sorties jack ou xlr mais n’entre pas dans le mix.
PAN est un réglage de panoramique. Si vous routez les groupes dans le main mix, vous définissez ici le placement de chaque groupe dans l’espace stéréo du mix. Attention : si vous avez fait des réglages panoramiques sur les tranches individuelles et routé ces tranches sur des sous-groupes – admettons -1 et 2, leurs panoramiques doivent être réglé à : 1 à l’extrême gauche, 2 à l’extrême droite pour reconstituer l’image stéréo du départ. Le réglage de panoramique est sans importance pour les sorties xlr ou jack.
MUTE : ce bouton sert à muter la tranche en question.
MUTE-GROUPE ou MATRIX permet de muter plusieurs tranches en même temps avec un seul bouton. Généralement on peut configurer plusieurs mutes-groupes différents.
AFL (after-fader-listening) : c’est en principe la même chose que le PFL sauf que l’écoute est ici après le fader. Un bon outil pour écouter par exemple les aux-send qui servent de retour de scène pour avoir une idée de ce qu’entendent les musiciens ou pour affiner un effet.
AUX-SEND sert comme master volume pour l’auxiliaire. C.à.d. sur chaque voie, vous définissez le volume qui sera envoyé sur cette sortie pour chaque instrument individuellement, et avec aux-send le volume globale de toutes les tranches qui devrait être réglé autour de 0 dB.
MONITOR règle le volume de l’écoute au casque
MONO-OUT règle le volume de la sortie mono.
2TRACK-SEND règle le niveau du signal envoyé sur cette sortie
2TRACK-RETURN règle le volume du retour de cette entrée. Souvent, on trouve également un bouton qui permet de router le signal soit sur le casque seul soit sur le mix. Vous pouvez donc pré écouter le signal avant de l’ajouter au mix.
Vous trouverez aussi plusieurs boutons qui permettent de configurer l’affichage des vu-mètres ou des led’s. Vous pouvez donc définir si vous voulez voir le gain de sortie des sous-groupes, des auxiliaires ou du mix général.
Sur les tables Behringer, on trouve également un petit bouton très intéressant qui permet d’écouter le PFL classique comme décrit en haut, ou, en position solo, toujours la tranche solo mais en stéréo, telle qu’elle est placée dans le mix.

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LES CONSOLES NUMÉRIQUES

On en voit de plus en plus souvent et les prix n’arrêtent pas de baisser ! Comptez quand même au minimum 1500 euros.
Pour le live je trouve ces consoles peu pratiques, car souvent, on doit agir instinctivement et surtout rapidement sur les réglages. Or, au lieu de tourner simplement un bouton sur une console classique pour obtenir un résultat voulu, vous êtes obligé de rentrer dans tel ou tel paramètre et d’appuyer sur 1, 2 ou 3 bouton pour avoir le même résultat avec une table numérique. Le grand avantage est évidemment l’automation. Si vous avez donc un mix qui se déroule souvent de la même façon (spectacle, orchestre de bal etc.), l’automation et la programmation sont des avantages indéniables.

Même remarque pour le home-studio. Pour travailler et fignoler un mix final d’un enregistrement l’automation est super et très vite on ne peut plus s’en passer. D’un autre côté, si, de toute façon vous faites votre mix dans l’ordinateur et vous utilisez la console uniquement pour l’acquisition, mettez les sous que coûterait une console numérique plutôt dans des bons préamplis à lampes, par exemple.

Un autre avantage de ces consoles est le fait que le traitement numérique est souvent de bien meilleure qualité que l’analogique et en plus on trouve souvent des branchements numériques pour, par exemple brancher d’autre périphériques numériques ou enregistreurs (ADAT) sans sortir de la chaîne numérique ! Ce qui vous fait gagner en dynamique et qualité.LES CONSOLES AMPLIFIÉES
On trouve aujourd’hui pas mal de consoles qui intègrent aussi un ampli de puissance, un processeur d’effet et un égaliseur général sur la sortie. Pour sonoriser un petit groupe c’est très pratique parce qu’il ne reste que de brancher une paire d’enceintes et puis envoyer la sauce. Fini de trambaler des racks et des caisses.
L’inconvénient se revèle évidemment, quand l’engin tombe en panne. Alors là d’un coup, vous n’avez plus rien : ni console, ni ampli, ni effet !!!

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CHOIX ET UTILISATION D’UNE CONSOLE

La technolodie a beaucoup progressé et les consoles d’entrée de gamme ne sont plus ce qu’elles étaient il y a 10, 15 ans (il y a 20 ans, l’entrée de gamme n’existait même pas !). Comme dans tous les domaines, les performances et technologies qui étaient jadis réservés aux professionnels à grand budget sont aujourd’hui accessibles même pour les petites bourses. Disons le tout de suite, une bonne console professionnelle coûte toujours très, très cher (à partir de 8000 euros et ça peut aller jusqu’à 150 mille euros !), mais pour le home-studio ou la sonorisation d’un petit groupe, on trouve des consoles de qualité déjà à partir de 500 euros.
Comment et quoi choisir ?

Les besoins en home-studio et en sonorisation ne sont pas tout à fait les mêmes, mais quelques conseils de base sont valables pour toutes les utilisations.

  • Prévoyez large ! En effet, on se rend vite compte qu’on a finalement besoin de plus de voies de ce qu’on a prévu au départ. En home-studio, quatre tranches micro devraient suffire (si vous n’enregistrez pas tout un groupe), mais prévoyez au moins 4 à 8 tranches stéréo pour les périphériques et les retours de l’enregistreur. En sonorisation, c’est le contraire ! Pour sonoriser un groupe, prévoyez au moins 12 sinon 16 voies micro (une batterie prend à elle toute seul 5 à 8 tranches) et 2 ou 3 tranches stéréo pour les retours d’effet.
    Une bonne base de départ est une configuration de 16 voies !
  • Quatre auxiliaires sont à mon avis un minimum pour pouvoir travailler à l’aise ! En sonorisation, il vous en faudra deux au moins pour les retours de scène et deux pour les effets. En home-studio, ça dépendra si vous travaillez avec beaucoup de périphériques (effets externes) ou si vous faites tous les traitements d’effets directement dans l’ordinateur ou l’enregistreur numérique !
  • Les sous-groupes sont toujours très utiles. En live pour faire des soub-mix et gérer, par exemple, toute la section rythmique avec seulement les deux faders des sous-groupes au lieu d’une dizaine (des tranches individuelles ). En enregistrement pour pouvoir séparer efficacement les sorties d’écoute des sorties d’enregistrement.
  • La section EQ est très importante et mérite d’être examiné attentivement ! Une égalisation deux bandes avec seulement des graves et des aiguës est absolument insuffisant. Il faut au moins trois bandes (sinon quatre) et si possible avec un réglage paramétrique pour les médiums. Testez aussi l’efficacité des réglages. Il y a vraiment des grandes différences et rien est plus énervant que de devoir tordre un bouton d’un extrême à l’autre et avoir une réponse plutôt minable du genre: réglage sur un transistor à deux balles !
  • un réglage paramétrique des médiums me paraît aujourd’hui indispensable pour une correction efficace ! Une fois de plus : si vous faites de toute façon tous vos traitements et corrections dans l’ordinateur, vous pouvez vous en passer, mais pour le live c’est vraiment nécessaire !
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    Comment utiliser une console efficacement ?

  • Il y aurait matière pour une fiche technique à part sur ce sujet, mais je peux néanmoins donner quelques conseils de base.
  • Comme je l’explique plus bas (annexe), soyez vigilant et méticuleux au niveau des branchements. Si vous avez des problèmes de parasites et de bruits bizarres, commencez à remplacer les connectiques asymétriques par les symétriques en XLR. Il vous faudra pour cela des boîtiers direct si de telles connexions ne sont pas prévues sur l’appareil (préamp etc.).
  • Les cordons jack (surtout les bon marchés) sont particulièrement sensibles aux parasites divers et l’investissement dans un bon câble (qui coûte 15 euros au lieu de 5 pour le premier prix) se valorise très vite, croyez-moi ! Si les bruits viennent d’une guitare aux micros simple bobinage ne cherchez pas plus loin !La seule chose que vous puissiez faire c’est de changer ces micros contre des double-bobinages….. !
  • Branchez les retours d’effets sur des tranches mono ou stéréo normales si vous en avez assez. Les tranches aux-retour ont souvent moins de réglages au niveau du gain de l’égalisation et surtout au niveau des envois auxiliaires. Car vous pouvez très bien insérer un deuxième effet dans le premier.
    • Exemple : aux 1 envoie le signal dans un delay avec un peu de chorus ; aux-2 envoie dans une reverbe. Vous envoyez donc par exemple le signal de la guitare vers le delay par aux-1. Par contre, pour appliquer la reverbe vous n’ouvrez pas le aux-2 de la guitare, mais le aux-2 de la tranche où se trouve le retour du delay. Comme ça, la reverbe s’ajoutera à la guitare via le delay, mais elle sera colorée de chorus et plus détaché que si vous aviez envoyé directement de signal aux 2 de la voie de guitare !
      Vous pourriez également renvoyer les effets sur d’autres auxiliaires (par exemple aux-3 et aux-4) et les récupérer à la sortie des aux-send pour les enregistrer sur des pistes à part. Dans le mix final, vous traiterez ces pistes comme n’importe quelle piste audio et vous y appliquerez d’autres effets encore…. !
      Soyez toujours très attentifs à ne jamais ouvrir le aux send qui envoie l’effet en question sur la tranche qui lui sert comme retour. Vous obtiendrez un larsen épouvantable !!
      (exemple :si vous configurez aux 1 pour la reverbe et vous réinjectez la reverbe sur les voies 7 et 8, aux-1 de ces tranches doit rester fermé ! n’y touchez pas !
      En home-studio, réglez le gain toujours au maximum juste avant la saturation en écoutant bien le signal via PFL au casque.
  • En sonorisation, trouvez un réglage de gain intermédiaire de sorte que tous vos faders se trouvent alignés à peu pres au même niveau (autour de 0 dB) une fois que vous êtes arrivé à un mix à peu près équilibré. Premièrement vous aurez une bonne base de travail pour le concert avec des réglages équilibrés et surtout l’action sur les faders individuels aura toujours une réponse égale, car les faders comme les potentiomètres de volume sont logarithmiques. Cela veut dire que si vous montez le fader d’un centimètre et qu’il se trouve vers –20 dB le changement sera de 5 dB (donc ça double le volume). S’il se trouve à 0 dB le changement sera de1 à 2 dB (vous pouvez donc régler avec plus de finesse).

L’histoire des effets intégrés!

Beaucoup de consoles ont aujourd’hui un petit processeur d’effet intégré. Ça a des avantages et des inconvénients.
Côté positif :

Pour la sonorisation en live c’est un gros progrès. On n’est pas obligé d’apporter des tonnes de matos en plus et la qualité des effets est généralement bien suffisante pour rehausser la voix d’une reverbe ou mettre un peu de delay ou de chorus sur une guitare. En plus les presets de tels processeurs sont programmés pour ce genre d’application ; on trouve donc facilement ce qu’on cherche.
Côté négatif :

Pour le home-studio, la qualité et les possibilités de paramétrer les effets s’avère très vite limité. Ne croyez pas que qui que ce soit vous fait des cadeaux. Si, pour le prix moyen d’un processeur d’effet, on vous offre une console 12 voies avec le processeur intégré, il y a un bins quelque part. Il n’y a pas forcement arnaque mais un certain niveau de qualité a son prix et à petit prix, la qualité est souvent moindre que promise par les belles publicités ! Vigilance !

En plus comme toujours avec ces appareils multi-usages ; si un élément tombe en panne l’appareil entier est en panne !

Résumé :

Pour le live je conseille l’effet intégré pour l’usage restreint d’un petit groupe avec petit budget.

Pour le home-studio, je le déconseille plutôt. La qualité nécessaire n’y est souvent pas et il vaudrait mieux investir dans du modulaire c’est-à-dire choisir des modules de qualité selon ses besoins (compresseurs, reverbe etc..)

Mais quelle est donc la différence entre symétrique et asymétrique ?

En ASYMETRIQUE, le câble n’a que deux conducteurs : un fil normal, et un deuxième fil, qui lui est tressé autour du premier. On appelle cela un câble coaxial ! On s’en sert aussi pour les branchements d’antenne de télé, mais n’utilisez surtout pas ces câbles de télé sous peine d’avoir un gros problème de buzz et de parasites.
Le fil tressé est relié à la masse et empêche que des parasites électromagnétiques (ce sont eux qui produisent les fameux buzz’s, ce qui veut dire bruit !) s’ajoutent au signal qui passe dans le fil au milieu.
Seulement, le signal (qui n’est rien d’autre qu’un courant alternatif) nécessite deux conducteurs. L’autre conducteur sera donc le même conducteur tressé (qui fait office de masse !) ce qui veut dire qu’une partie des parasites s’y ajoute quand même ! Les CABLES SYMETRIQUES, eux, ont deux conducteurs à l’intérieur. La tresse qui est reliée à la masse et empêche les parasites de passer est donc totalement séparé du signal qui ainsi restera propre.
Les impédances jouent un rôle très important. Sans rentrer dans les détails techniques (allez voir pour ça vos livres de physique de terminale), on peut dire que, pour une connexion entre deux appareils, l’impédance d’une entrée doit être plus haute que l’impédance de l’appareil qu’on branche sur cette entrée. Si cela n’est pas respecté, vous rencontrerez des problèmes divers (souffle, manque de dynamique et/ou saturation du signal).
En simplifiant les choses on peut dire que les signaux sur les connexions asymétriques sont de haute impédance et sur les connexions symétriques sont de basse impédance.
En vérité c’est plus compliqué que ça, mais ça se rapproche quand même de ce qu’on rencontre tous les jours.
Certains appareils (comme les consoles et certains amplis) proposent les deux branchements où il faut bien différencier les JACK’s asymétriques en mono et les JACK’s symétriques en stéréo qui sont l’équivalent des XLR’s.
Il faut savoir aussi que les tensions électriques produites par les appareils et les instruments varient considérablement et que la console doit gérer cela tout en flexibilité ce qui n’est pas facile du tout.
Pour exemple : à la sortie d’un micro il y a environ 0,1 volts, d’une guitare électrique environ 0,6 volts, d’un processeur d’effets 1 volt, d’un pré ampli ou d’une console 1 à 3 volt, et à la sortie d’un ampli de guitare (sortie HP) vous avez facilement 30 volts. Ne branchez donc jamais la sortie HP d’un ampli directement sur une console sans être passé préalablement par un convertisseur !! Vous risquez sinon de l’exploser !!
Si vous branchez un appareil basse impédance (par exemple un micro) sur une entrée haute impédance (donc une entrée LINE en jack) vous manquerez certainement de dynamique et de réserve de son. Le son sortira petit et nasillard.
Si au contraire vous branchez un signal haute impédance sur l’entrée MIC, vous courez vite aux saturations. Surtout si le signal est un signal de fort niveau comme la sortie d’un préampli.
Pour convertir ces impédances on utilise des BOITIERS DIRECTS qui changent donc un signal asymétrique en signal symétrique basse impédance.
Ceci a deux avantages :
Premièrement, une ligne symétrique capte beaucoup moins de parasites.
Et deuxièmement, un signal asymétrique perd très vite en puissance dès qu’on dépasse les 10 mètres de câble tandis qu’un signal symétrique peut parcourir 100 mètres de câble sans la moindre perte !
Donc pour résumer :
En sonorisation, les connexion symétriques (et donc la conversion de tout signal asymétrique par des boîtiers direct) sont indispensables, sinon vous laisserez beaucoup de son dans les câbles et vous récolterez beaucoup de bruit et de buzz à la place.
En home-studio, on peut se passer des boîtiers directs si on n’a pas de problème de bruit parasite et en faisant très attention de toujours brancher les sources dans les prises appropriées:
asymétriques dans les prises LINE et symétriques dans les prises MIC

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QUELQUES RÉFÉRENCES DE CONSOLES

ALLEN AND HEATH

Les consoles Allen and Heath sont très réputées pour leur qualité et leur précision. Comme toutes les autres grandes marques aujourd’hui, Allen and Heath propose des produits d’entrée de gamme avec la technologie héritée de leurs produit haut de gamme.
Personnellement je préfère ces consoles aux Spirites ou Behringer car il y a quand même une différence de qualité (notamment la précision des eq’s ou des faders)
GL 2200
Une console assez complète avec des préamps et correcteur très précis (pour cette gamme de prix). Elle correspond à la LX7 de Soundcraft avec quand même une bien meilleure qualité. Elle est aussi un peu plus chère - 2800 euros pour la 24-voies. C’est déjà une console modulaire ce qui veut dire qu’à l’intérieur de la console il y a des cartes modulables (une par voie) à la place d’une seule grande platine (comme sur les Behringers et Spirits). L’avantage est évident : en cas de panne, vous pouvez réparer ou simplement échanger la carte défectueuse.
GL 3300 C’est une très bonne console avec quelques atouts en plus par rapport à la GL2200. 8 auxiliaires, 8 sous-groupes, matrix de mute.
WIZARD (12, 14 ou 16 voies, eq 4 bandes 6 auxiliaires, inserts sur les voies et les sorties etc.) Je conseille ces consoles sans hésiter, car elle sont de très bonnes facture avec de bonnes performances et un rapport qualité / prix imbattable ! Elles trouvent leur place aussi bien en home-studio qu’en sonorisation. Seul inconvénient :il n’y a pas de sous-groupes
ICON DL1000 Console numérique (existe aussi en version amplifiée DP1000 avec 2 x 300 watts) Les caractéristiques sont à peu près les mêmes sur toutes les consoles numériques dans cette gamme de prix (6 entrée mic + 2 voies stéréo avec préamp mic, eq 4 bandes paramétriques, 2 processeurs d’effet, etc.) prix environ 1400 euros.

BEHRINGER

Marque allemande, mais qui fait fabriquer en extrème-orient, Behringer est LE spécialiste du home-studio et du petit budget. Behringer copie tout ce qui leur tombe sous la main (notamment du Mackie) avec des composants moins chers. Mon opinion est : ça vaut ce que ça vaut ! C’est vrai, que vous ne trouverez pas moins cher ailleurs et que la qualité des produits est quand même bonne, mais n’attendez pas de miracles, car la course au prix le plus bas entraîne pas mal de compromis au niveau de qualité et fiabilité.
MX-2642A (8 voies mic + 4 stéréo, 4 sous-groupes, eq 3 bandes avec médiums paramétriques, 4 auxiliaires) C’est une très bonne console à tout faire et je la conseille tout particulièrement au home-studio à très petit budget. Ceux qui n’ont pas les tunes pour une Allen and Heath ou une Midas trouveront ici un outil bien équipé à environ 600 euros.
MX-1604A Le premier prix ( environ 430 euros) pour le home-studio. 4 voies mic, 4 stéréo, eq 3 bandes, 2 aux.
Il y a encore plus petit et moins cher pour ceux qui n’ont vraiment pas le sou, par exemple la MX-602 pour environ 150 euros !
EUROMASTER Cette série est conçu pour la sonorisation, mais on peut l’utiliser aussi en home-studio. La MX 9000A par exemple est une belle console 24 voies. Elle coûte atours de 1500 euros et à ce prix on ne peut rien lui reprocher !

MACKIE

On trouve des consoles Mackie dans pas mal de petits studios, car elles sont une alternative pas trop chère aux consoles professionnelles qui coûtent la peau des fesses. À l’intérieur des séries d'entrée de gamme, on trouve à peu près les mêmes composants que dans les Behringers.
CFX  Cette série existe en 12, 16 et 20 voies et il y a un processeur d’effet intégré et un égaliseur 9 bandes sur la sortie générale. Cela les préconise surtout pour la sonorisation.
VLZ  Petite série sympathique et pas chère cette série se décline en trois modèles. 12, 14 et 16 voies à partir de 300 euros.
SR cette série est un peu meilleure que les deux autre et ça donne des consoles assez correctes qu'un peut utiliser pour sonoriser des concerts (même des gros car les SR existe jusqu'à 50-8)

MIDAS

Autre grande marque de consoles haut de gamme (40 000 à 100 000 euros en moyenne) qui s’est lancé sur le marché alléchant des petits budgets.
VENICE Une console d’entrée de gamme qui a tout d’une grande ! De par sa taille, elle ressemble à la LX7 et la GL 2200 avec le prix le plus élevé des trois ( 3700 euros pour la 24), mais croyez-moi qualité et performance sont au rendez-vous ! Le son est déjà vraiment du haut de gamme, même si certains détails (faders 60 mm; aux-routing etc) sont du domaine de la gamme consumer. Si vous avez les sous, je vous la conseille sans restriction !! Elle est construite en allemagne chez Dynacord, mais je vous assure qu'elle a le son d'une vraie Midas!

SAMSON / MONACOR  etc

C’est vraiment pas bon !

PHONIC

Phonic copie les produits et la démarche de Behringer c'est à dire, ils copient en utilisant des composants encore moins chers. Ça donne du bon marché de chez bon marché!!!

SOUNDCRAFT

Soundcraft est sans doute le leader mondial dans le monde des consoles de sonorisation. Je parlerai ici que de deux références, car les prix des séries haut de gamme commencent aux alentours de 8000 euros et vont facilement jusqu’à 80 mille euros !
200 B C’est une véritable légende ! Elle a un son incroyablement chaud et une très bonne dynamique, dû à de très bons préamplis. Elle n’est plus produite aujourd’hui et du point de vu technique, c’est un dinosaure, mais il y a encore pas mal de groupes qui tourne avec une 200 B. Vous la trouverez d’occasion pour 600 à 1000 euros.
K1, K2 et K3 Ce sont les successeurs de la série 200. Excellentes consoles conçues surtout pour le live, qui intègrent déjà la technologie et qualité des consoles haut de gamme à des prix encore raisonnables. Comptez quand même dans les 5000 euros pour une K 1 à 24 voies.

SPIRIT

Les consoles spirit sont des produits d’entrée de gamme, lancés par Souncraft. Donc, tout le savoir-faire et une partie de la technologie de la maison-mère se trouvent dans ces consoles, mais ne croyez pas pour autant d’avoir une vraie Soundcraft à petit prix. Surtout au niveau des corrections (personnellement je n’aime pas trop les eq’s qui sont assez imprécis) et des préamplis, ça n’a rien à voir, mais ce sont d’excellents outils et le rapport qualité prix est très bon !
FOLIO FX (4 aux, 3 bandes eq avec médiums paramétriques, 2 sous-groupes). Les FX8 et FX16 sont des consoles pas chères et qui intègrent tout ce dont on a besoin en home-studio ou en live, entre autres un multi-effet Lexicon. Les prix sont très raisonnables (750 euros pour une FX8), le preamps et correcteurs vraiment bas de gamme;
POWERSTATION Une console amplifiée (2x 250 watts) dédiée aux utilisations live. La console même correspond à la Folio FX.
SPIRIT 328 Une console numérique qui coûte dans les 6000 euros. Elle est bourrée de processeurs (2 multi-effets, plusieurs processeurs de dynamique etc.) et a toutes les interfaces nécessaires pour le travail en studio (adat, spdif, tdif , aes/ebu etc.) Il y a 16 entrées micro en xlr (avec de très bons preamps) et 5 entrées stéréo. Avec les entrées numériques, on totalise 42 entrées. Les correcteurs 3 bandes sont entièrement paramétriques. Il y a 8 sous-groupes.
LX 7 C’est une console 16 ou 24 entrées qui est conçue pour la sonorisation. Il y a vraiment tout ce dont on a besoin pour sonoriser un concert.
Eq 4 bandes avec deux paramétriques, 6 auxiliaires, 4 sous-groupes, mono-out supplémentaire etc. Tout cela à 1500 euros pour une 16-voies – imbattable ! Mais elle n'a pas la précision d'une GL par exemple. Soyez conscient du fait qu'on a affaire à du bas de gamme quand même. Ça fonctionne, mais les preamps laissent à désirer, et il faudra pousser l'engin dans ces retranchement pour en sortir un poil de dynamique...! Ça n'a plus le même son que les premiers Spirits serie Live.

YAMAHA

Yamaha tient sa réputation surtout des consoles numériques (01V et 02R) qui sont devenu des véritables stars en studio et home-studio ! La marque fabrique également des grandes consoles professionnelles comme la M 2500 ou la M 3000 mais elles ont du mal à concurrencer les Soundcraft et autres Midas. À un prix assez élévé, on nous propose une qualité médiocre, certes bien mieux que la facheuse série GA, mais médiocre quand même. Seule la série PM avec les légendaires PM 3500 et PM 4500 jouent vraiment dans la cour des grandes !
MX 12/4 Petite console compacte 12 canaux, 4 sous-groupes , processeur d’effet intégré, inserts, eq 3 bandes, avec aussi une égalisation pour la sortie générale. Elle concurrence facilement ces sœurs de la famille Spirit . Preamps très légers comme toujours dans cette gamme de prix!
01V C’est déjà un classique dans le monde des consoles numériques. 12 canaux-mic, 4 auxiliaires (aux send ou sous-groupes) , processeur multi-effet et processeur dynamique (compresseur, limiteur etc.) intégré, automation de tous les paramètres, intégration de Midi, nombreuses possibilités d’extensions avec des cartes optionnelles (interface adat optique, processeur d’effet supplémentaire, extension d’entrée ou de sous-groupes / auxiliaires, etc.)
Et tout ça pour un prix presque dérisoire vu les caractéristiques (2000 euros) !
02R C'est la grande sœur de la 01V et on la trouve souvent dans des studios professionnels. Elle a entre autres 16 entrées mic, 8 sous-groupes, 2 processeurs multi-effet etc. c’est une vraie console professionnelle qui a évidemment son prix (environ 7500 euros)

© Ziggy - Fevrier 2002

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