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Mes Dossier Techniques des Trucs et Astuces pour la Sonorisation, la Prise de Son et l'Utilisation des Effets

Thomann
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Larsen

Les bases - Les astuces - Les astuces2 - Autres larsens - Anti-Larsen
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Introduction

Avant d’aller plus loin dans les détails, j’aimerais dire ceci :
Si vous avez des micros Behringer, des amplis Boost et des enceintes Ghost (pour n’en citer que quelques exemples), ce n’est pas la peine de lire plus loin ! Allez plutôt voir votre banquier et casser la tirelire. Le matériel très bas de gamme est effectivement très sensible au larsen et ingérable au niveau de l’égalisation.

Il faut un minimum de rendement et de linéarité pour obtenir un son correct sans que ça se mette à siffler et hurler au moindre mouvement !

Qu’est le larsen ?

Tout le monde connaît ces sifflements qui déchirent la tête ou ces bourdonnements qui s’amplifient et s’amplifient pour devenir de véritables tremblements de terre.

Le principe du larsen est assez simple : le micro capte le son venant de l’enceinte. Ce son passe dans la console, puis dans l’ampli où il est amplifié puis repasse dans l’enceinte, un peu plus fort maintenant. Il est à nouveau pris par le micro et refait le même chemin. La boucle étant bouclée, ce son tourne maintenant tout seul sans qu’on ait besoin de parler dans le micro et il s’amplifie de tour en tour.

Inutile de vous préciser que le larsen est extrêmement mortel pour le matériel. Le larsen des hautes fréquences (sifflement) détruit un moteur d’aigu (ou plutôt sa bobine) en une fraction de seconde et le larsen des basses fréquences (tremblement de terre) ne met que quelques secondes pour déchirer une membrane ou pour provoquer un trop grand déplacement de la membrane – et exit ! Dans tous les cas, un larsen provoque toujours un échauffement excessif de la bobine, ce qui ne la détruit pas forcément, mais l’affaiblit à coup sûr.

Il faut donc à tout prix essayer d’éviter le larsen.

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Comment se fait-il que certaines fréquences partent en larsen et d’autres pas ?

La réponse est assez complexe.
D’abord, on peut constater que l’acoustique de la salle a une grande influence. En effet, les murs (ainsi que tous les objets qui se trouvent sur la trajectoire du son) servent de réflecteurs ou d’absorbeurs. Ainsi certaines fréquences seront atténuées et d’autres, au contraire, renforcées. En plus, certains objets, et même une salle entière, peuvent jouer le rôle d’accélérateur de fréquences. Imaginez le son qui joue au ping-pong entre deux murs réfléchissants (nus) de la salle. Imaginez l’onde de la fréquence dont la longueur (ou un multiple pair) correspond exactement à la distance entre ces deux murs. Cette fréquence-là sera forcément renforcée et donc susceptible d’accrocher au larsen (on parle alors d’onde stationnaire).

Le manque de linéarité de réponse fréquentielle du matériel (qui va souvent de pair avec un manque de rendement) est une autre cause très importante. Et c’est valable autant pour le micro que pour l’enceinte.
Certaines enceintes mal conçues ont une réponse spectrale particulièrement tordue. Une bosse dans le médium provoque à coup sûr un larsen pratiquement incontrôlable (ou disons plutôt, pour maîtriser et égaliser ce genre de défaut, l’enceinte n’aura plus de son du tout). Les enceintes faites maison sont particulièrement propices à ce genre de problème.
Même discours pour une enceinte (ou un micro) avec trop peu de rendement. On sera obligé de pousser le volume (ou le gain) à fond, ce qui amplifie surtout les irrégularités de la réponse fréquentielle (et de l’impédance), et puis ça donne du larsen.
Théoriquement ceci est valable également pour les amplis, mais de nos jours, même un ampli bas de gamme a une réponse assez linéaire. Il se peut par contre que certains amplis bon marché résonnent assez facilement dans leur intérieure ce qui peut influencer sur l’excitation de certaines fréquences sensibles. Une des raisons pour laquelle un ampli pas cher détruit parfois avec aisance et sans souci un moteur d’aigu (même de bonne qualité) et sans qu’on le voie venir.
Même au risque de donner de moi l’image d’un obstiné à force de me répéter : méfiez vous des fausses économies à l’achat de matos sono à prix cassé. Vous payerez à coup sûr plus que la différence plus tard !

Une particularité des enceintes de retour est qu’elles ont été étudiées et développées spécialement pour l’emploi de retour de scène avec une directivité et une réponse adaptée à cet usage. C’est pour cette raison que certaines enceintes de façade sont pratiquement inutilisables en retour, même si elles sont de bonne qualité.

La plupart des fabricants proposent aujourd’hui des enceintes multifonctions qui s’utilisent aussi bien en diffusion façade comme en retour.

Mais la raison la plus importante pour qu’un larsen puisse se développer est la phase du signal.
Il est en effet indispensable que le signal capté par le micro soit en phase avec le signal émis par l’enceinte pour que la boucle puisse se fermer. (Dans le cas d’une différence de phase, une partie du signal s’annulera ce qui annule également l’amplification en boucle).

Voilà la raison essentielle pour laquelle une fréquence accroche et une autre n’accroche pas.
C’est aussi la raison pour laquelle un larsen part à un moment précis ; ça peut être un coup de tom, une note chantée ou jouée ou le simple fait d’ouvrir un autre micro. Vous connaissez sans doute le cas, où vous avez réglé vos retours au poil sans aucun larsen, mais dès qu’on ouvre la façade, c’est l’enfer et ça part dans tous les sens. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas la façade qui accroche dans les micros, mais le simple fait d’ajouter cette source de son modifie la phase du son général (et de certaines fréquences en particulier) et il se peut très bien qu’une certaine fréquence se trouve maintenant en phase entre l’enceinte de retour et le micro pour partir en larsen.
Je reviendrai un peu plus tard sur ce point.

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Comment peut-on lutter concrètement contre le larsen ?

Comme je l’ai déjà dit plus haut, du matériel de qualité est absolument indispensable.

L’outil le mieux adapté pour lutter contre le larsen est un égaliseur, de préférence un graphique 31 bandes ou un paramétrique 5 bandes (ou plus).

Dans le cas d’un graphique, le nombre des bandes de fréquences est assez important, car si vous utilisez par exemple un 10 bandes, vous affecterez beaucoup trop le son général en voulant enlever un simple larsen et au bout de deux traitements il n’y aura plus de son du tout. Donc si vous avez plusieurs EQ de qualité différente, utilisez le meilleur pour les retours (si vous avez des problèmes de larsen). Un EQ paramétrique sera encore plus efficace et plus précis, mais aussi beaucoup plus difficile à régler.

La méthode pour détecter et enlever le larsen est assez simple. Une fois que vous avez fini les balances, c’est à dire les réglages des micros (gain, eq etc), ouvrez les micros qui auront le plus besoin de retour (à commencer par le chant) et poussez le volume du retour jusqu’au point où le larsen commence tout juste à partir. Arrêtez vous 2 dB avant qu’il parte. Montez maintenant un curseur après l’autre de votre EQ graphique de 3 ou 4 dB. Quand vous arriverez au voisinage des fréquences sensibles, vous entendrez le larsen partir. Atténuez ces fréquences de 3 ou 4 dB et recommencez d’abord en montant un peu le volume (si ce n’est pas possible et que le larsen part tout de suite, c’est que vous n’avez pas fait votre travail correctement au premier tour et il faut reprendre) puis refaites donc un tour, curseur après curseur, en recherchant les fréquences sensibles.
Vous pouvez faire ainsi 2 ou 3 tours, mais vérifiez sur scène que le son général ne se dégrade pas trop, car en mettant de plus en plus de trous dans le spectre des fréquences, on aura forcément de moins en moins de son, surtout si vous atténuez beaucoup dans le médium.

Dans le cas d’un égaliseur paramétrique, on monte d’abord le gain de la première bande de 3 ou 4 dB - le Q sera réglé sur un tiers d’octave (entre 4 et 5) au départ - et puis on balaye doucement les fréquences avec F. Dès qu’on s’approche d’une fréquence sensible, on réduit le gain un tout petit peu et l’on essaye de trouver la fréquence exacte, celle qui part le plus vite. On rétrécit ensuite la largeur de bande (augmentation de Q) et l’on vérifie avec le gain (ou Level) et F (ou Frequency), si on est toujours sur la bonne fréquence.
Plus le Q sera élevé, plus la bande traitée sera étroite et moins le traitement sera audible et se fera remarquer par rapport au son général. Ce serait bien d’arriver à trouver la fréquence le plus précisément possible pour l’atténuer à –10 ou –12 dB (ou plus) avec un facteur Q de 60 ou 80 (voire 90). Si vous n’arrivez pas à cerner la fréquence contentez-vous d’un facteur Q de 10 à 20 et une atténuation de –6 dB.
Comme pour le cas de l’EQ graphique, on essayera de monter le volume ensuite et d’attaquer la bande suivante (et donc la prochaine fréquence sensible).

Un sonorisateur expérimenté doit normalement entendre et identifier les fréquences à l’oreille, ce qui fait gagner un temps considérable.
On laisse partir le larsen très prudemment, on identifie la fréquence qu’on atténue ensuite, et on reprend en montant le volume.

La nature et la position du micro sont également très importants. Tous les micros chant (qu’ils soient cardiodes ou hyper cardiodes) sont développés spécialement pour l’utilisation des retours de scènes. Ils atténuent le son (et surtout le médium) qui vient de derrière ou du côté.
Cette atténuation se fait par annulation de fréquence par une simple différence de phase du signal qui est capté en même temps par-devant (là où on chante) et par derrière (les ouvertures qui se trouvent vers le corps du micro).
Il est donc extrêmement important de laisser ces ouvertures libres pour que la directivité puisse fonctionner.
Dans le cas de la prise en main du micro, façon Rap et frime à donf, faites donc bien attention d’avoir fait vos réglages correctement à la balance et d’avoir essayé toutes les positions avec le chanteur. Si par malheur il était très fatigué lors des balances et qu’il a laissé son micro sagement sur le pied, mais en concert, après une bonne prise de remontant, il part à fond la caisse, écrasant le micro entre ses mains d’artiste, vous êtes dans le Ka-ka noir – c’est sûr !

L’horreur absolue c’est le chanteur, qui, tout relaxe, laisse tomber son bras – avec le micro dans sa main. Le micro, se trouvant pile en face du retour se met à hurler, panique assurée !!!
Conclusion : si vous avez affaire a des débutants faites gentiment le point avec eux sur les trucs à éviter.
Il est aussi toujours super-cool de faire chanter le public et de pointer le micro vers eux ou, pourquoi pas, sauter carrément dans le public, micro en main, bien entendu ! Faites des tests avant le concert pour éviter toute mauvaise surprise. Les moteurs d’aigu de la diffusion cassés et le concert est mort !!

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Revenons sur scène et aux astuces

La position du micro chant et du(des) retour(s) est très importante par rapport à la directivité du micro.
Un micro cardiode (exemple SM 58) atténue les hautes fréquences au maximum quand elles viennent de derrière (tout droit dans l’axe du micro). Pour un micro hyper cardiode (exemple Beta 58) un angle d’environ 40 degrés (par rapport à l’axe) serait un optimum.
Pour le chant lead, on installe très souvent deux retours de scène. Dans le cas d’un micro hyper cardiode, les retours formeront un triangle avec le pied de micro ; dans le cas du micro cardiode, il vaut mieux aligner ces deux retours derrière le pied de micro
Parfois le simple fait de changer un peu la position du micro ou du(des) retour(s) peut faire un miracle. Pas si miraculeux que ça si on se rappelle ce que j’ai dit plus haut en ce qui concerne la phase du signal accrochant. Parfois le simple fait d’inverser la phase (sur la console) d’un seul micro peut arrêter ou atténuer le larsen ; c’est surtout le cas où il y a des micros très proches les uns des autres (chant-harm ; chur ; cuivres etc ). Ceci dit, il faut quand même vérifier que le son en façade ne souffre pas trop de tels traitements.

Dans le même contexte, il peut être vraiment utile de mettre un petit delay de quelques millisecondes sur la ligne du retour (ce qui revient en pratique à un décalage de la phase). Il y a des chanteurs qui sont très gênés par ça et ne le supportent pas, mais c’est un truc efficace.

Veillez également à ce que les micros ne pointent pas trop vers les enceintes de retour (vers le bas), ce qui est souvent le cas pour les percus, les saxophones, etc. Une petite rectification, le fait de changer l’inclinaison un petit peu, a souvent un effet bénéfique.

Les caissons de Sub Basses posent souvent des problèmes de larsen, car ces graves ne sont pratiquement pas directifs et se propagent uniformément dans toutes les directions . Tandis que le son des têtes médium/aigu (directif) est projeté dans la salle, s’éloignant des micros, le grave se répand aussi sur la scène et accroche donc facilement les micros les plus sensibles (chant). Une fois de plus il est très important d’appliquer les filtres coupe-bas sur tous les micros, où l’extrême grave n’est pas nécessaire pour le son.

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Autres Larsens

On rencontre très souvent aussi d’autres types de larsen. Il ne s’agit pas d’un larsen de sono (enceinte-micro) mais bel et bien d’un instrument à la dérive. Le cas très classique et connu par tout le monde : le tom qui fait bouuhhhhhhmm !
Ça nous les casse comme on dit.
Trois solution efficaces :
Premièrement, le batteur devrait déjà accorder correctement ses fûts. Un changement de peaux de temps à autre ne fait pas de mal non plus (les peaux usées ont tendance à résonner)….
Deuxièmement on peut scotcher la peau avec du gaffa et si nécessaire un peu de kleenex – souvent c’est la peau de résonance qui est responsable
Troisièmement, il faut des Noise-Gate ! Rien de tel pour obtenir un son de Tom propre et ferme

Les guitares électro-acoustiques sont également assez sensibles à partir en tschlinggg ou baoooohh.
Il faut alors travailler l’égalisation avec patience et finesse. Très souvent c’est le bas médium (entre 200 et 400Hz) qui part en live, et peut-être n’en avez vous pas vraiment besoin (ou pas autant) et vous pouvez donc baisser un peu ces fréquences. Le truc c’est que le son qui sort du retour se met en accord avec la caisse de la gratte ou une des cordes et c’est parti pour un tour en solitaire et en puissance.

La dernière étape

Quand il vous semble avoir trouvé le meilleur compromis entre pas de larsen et plus de son du tout, il faut surtout vérifier la stabilité du son général !
On ouvre donc tous les micros, on ouvre aussi bien tous les retours et la façade aux volumes qu’on aura prévus pour le concert, et soit les musiciens soit le sonorisateur va sur scène pour tester s’il n’y a aucun accrochage.
Essayez avec la voix plusieurs spectres (grave-booohh, médium-eiihhh, aigu –tzzzh) sur les micros qui sont réglés les plus forts. Essayez également de boucher ces micros avec la main ou au moins de faire un genre de paravent avec la main ouverte devant le micro. Si ça accroche, il faut réduire le volume ou reprendre les réglages.

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Les Anti-Larsen

On trouve sur le marché toute sorte d’antilarsen – plus ou moins cher - plus ou moins efficace. Le principe de fonctionnement est assez simple : un analyseur de spectre identifie les fréquences qui remplissent les conditions d’un larsen (durée dans le temps, excitation en boucle etc) et cale un filtre plus ou moins étroit sur cette fréquence. La fréquence est ensuite atténuée et le résultat est comparé avec le flux de fréquences (et d’éventuels résidus de larsen).
La plupart des Anti Larsen ont entre 12 et 20 filtres (les plus simples en ont 2 ou 4 ). Si le principe semble d’être simple, la mise en uvre demande beaucoup d’électronique pour que l’ensemble soit précis et voilà la raison pourquoi les bons sont chers et les pas chers ne sont pas précis et relativement inefficaces.
Le leader incontesté dans le domaine est Sabine avec ses Feed-Back-Killer, des appareils très efficaces mais également très chers. DBX a déposé un nouveau brevet en la matière qui se nomme AFS (Advanced Feedback Suppression). J’ai pu l’essayer et je dois dire que c’est extrêmement efficace et très précis. Les filtres sont très étroits (facteur Q de 110 et plus) et le traitement n’affecte pratiquement pas le son général. Ça marche vraiment bien.

Une certaine marque allemande qui fait fabriquer en Asie, n’a évidemment pas résisté à mettre sur le marché plusieurs produits au premier prix (tous plus ou moins copiés sur les Sabine). Quand je vous dis que l’original de chez Sabine coûte entre 8 à 10 fois le prix de sa copie germanico-orientale, vous imaginez peut-être, qu’il doit y avoir également une sacrée différence de qualité !
Personne ne vous fait de cadeau, même si certains vendeurs prétendent le contraire !
Dans le cas de la marque en question, l’automatisme manque quand même beaucoup de précision et il faut passer pas mal de temps à affiner les réglages manuellement, autant dire qu’il est préférable de partir tout de suite sur un EQ manuel si on ne veut pas perdre du son et du temps.
Un cas classique pour un tel appareil pas très malin : vous avez configuré vos filtres en automatique pour être tranquille, et à un moment donné vous jouez un Blues en La. Quelques secondes plus tard vous verrez tous vos filtres calés sur 110, 220, 440, 880 etc etc - en fait toutes les harmoniques paires de la fondamentale La. Je vous laisse imaginer l’impacte sur le son général.

La lutte efficace contre le larsen demande beaucoup d’expérience et de finesse, pour régler correctement les EQ et les volumes. Si vous êtes débutant allez-y toujours très doucement avec le volume. Ne mettez pas en péril votre matériel inutilement. Je n’exagère pas du tout en affirmant qu’un larsen peut détruire un moteur d’aigu en une fraction de seconde, sans vous laisser le temps de réagir !

Et puis voilà, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bon courage et bonne continuation...!

© Ziggy - Janvier 2004

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