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Electricite
"L'Electricité dans tous ses états"
C'est Didier Pietquin (Globe sur le Forum - e-mail)
avec l'aide de Michael Klein (Akarien sur le Forum - e-mail),
qui vous a concocté un superbe dossier en plusieures parties sur l'électricité.
Vous y trouverez tout ce que vous vouliez savoir depuis toujours sur ce truc
qui pique les doigts et sans lequel rien ne va.....
pour télécharger un dossier avec des fiches supplémentaires (câbles et connectiques), cliquez ici (500ko)
introduction - courant et potentiel
- loi de Pouillet - puissance électrique
- courant continu et alternatif - phase
et impédances - alimentation électrique
- sécurité et protections - disjoncteurs
1. Constitution de la matière
1.1 Les atomes
Un atome est le constituant élémentaire de la matière,
cest un assemblage de particules fondamentales.
Il est constitué dun noyau autour duquel gravitent des électrons,
quon appellera « nuage électronique ».

1.2 Le noyau
Cest la partie centrale de latome (environ 10 000 fois plus petit
que latome lui- même). Il est constitué de protons, chargés
positivement et de neutrons, sans charge électrique.
1.3 Le nuage électronique
Autour du noyau gravitent des électrons. Les électrons sont
des charges électriques négatives très petites et très
légères. Ces charges négatives gravitent autour du noyau
à des distances bien déterminées. Sur ces orbites, appelées
couches électroniques, on trouve toujours un nombre bien déterminés
délectrons.
Enfin, dans un atome, le nombre délectrons est égal au
nombre de protons.
2. Phénomène dionisation
Nous venons de voir que les électrons tournent extrêmement vite
autour du noyau sur des orbites bien déterminées.
Prenons un exemple : latome de carbone, qui possède 6 électrons
sur deux orbites.
Les électrons les plus proches du noyau sont fortement attirés
par celui- ci. Par contre, ceux qui gravitent sur des orbites éloignées,
moins attirés par le noyau, peuvent parfois quitter facilement latome
et deviennent alors libres.
Latome quils viennent de quitter nest plus électriquement
neutre : il lui manque un ou plusieurs électrons.
On dira que cet atome est devenu un ion positif.
Mais un électron libre peut aussi « saccrocher »
à un atome neutre qui deviendra ainsi un ion négatif.
Un atome peut donc perdre ou gagner un ou plusieurs électrons. Cest
le phénomène dionisation.
Conséquence : Le courant électrique dans un conducteur
est constitué délectrons libres qui voyagent dun
atome vers un autre.
|
3. Production de courant
Un générateur électrique est un appareil capable de
fournir, dune part, une grande quantité délectrons
libres à la borne négative et dautre part, une grande
quantité dions positifs à la borne positive.
4. Différence de potentiel
Pour que le courant électrique puisse circuler dans le conducteur
qui relie les deux bornes dun générateur, il faut évidemment
quil y ait un déséquilibre dans le nombre délectrons
libres. Cest-à-dire un état électrique différent
pour chaque borne. Cet état est appelé potentiel électrique.
Lunité de différence de potentiel (d.d.p.) est le VOLT
(V), symbolisé par la lettre U.Pour mesurer cette ddp, on utilise un
voltmètre. Celui- ci se branche toujours en parallèle sur le
circuit.
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5. Intensité du courant électrique
Pour quun courant électrique circule dans un circuit, il faut
:
- un générateur aux bornes duquel existe une ddp
- un récepteur (charge) relié aux bornes du générateur
par un circuit électrique
fermé.
Lintensité du courant se mesure en Ampère (A), symbolisé
par I. Pour mesurer cette intensité, on utilise un ampèremètre
qui se monte en série sur le circuit.
6. Loi de Pouillet
Plusieurs notions :
- On peut définir la résistance électrique dun
circuit comme étant la difficulté que présente ce
circuit au passage du courant électrique. Lunité de
résistance est lOHM (
).
- Nous pouvons également déclarer que lorsque la longueur
(L) dun conducteur augmente, sa résistance grandit proportionnellement.
De même lorsque la longueur diminue, sa résistance diminue.
Enfin, la loi de Pouillet nous donne la relation suivante :
La résistance dun conducteur est directement proportionnelle
à sa résistivité ( )
et à sa longueur (L) ; elle est inversement proportionnelle à
la section (S) de ce conducteur.
R = x L/ S
Avec R la résistance électrique du conducteur en ohm
résistivité
de la matière en
mm²/ m
L longueur du conducteur en m
S section du conducteur en mm²
Pour rappel, la section dun câble suivant son diamètre
se calcule comme suit :
S= x d²/4 Ou
suivant son rayon : S=
x r²
Quelques exemples de valeurs
en mm²/m à
20C :
Cuivre 0.017
Argent 0.016
Alu 0.028
Fer 0.1
Nous noterons que les corps permettant le passage du courant sont appelés
conducteurs. On trouve par exemple les métaux comme le cuivre, laluminium,
largent,
Les corps ne permettant pas le passage du courant sont appelés isolants.
Le caoutchouc, le verre, le mica, la porcelaine, plastiques,
sont des
corps isolants.
Conclusion : Un fort courant dans un fil de faible section provoque
un échauffement du fil et sa combustion. Il est impératif
dadapter la section des fils si on ne veut pas transformer son
installation en radiateur ou pire, déclencher un incendie
|
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7. Puissance électrique
7.1 La loi dohm
U= R x I
U correspond à la tension en volt
R à la résistance en ohm
I à lintensité en ampère
7.2 Calcul de la puissance
P= U x I
P correspondant à la puissance en watt.
7.3 Formules dérivées
P = R I²
P = U²/R
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8. Notions de courant et de tension
On a vu que la tension représente la ddp aux bornes dune charge,
tandis que le courant représente lénergie quelle
consomme.
Mais il ne faut surtout pas oublier que ces deux notions sont liées.
En effet, nous avons vu par la loi dohm que I = U/R et que U = R x I
Pour simplifier les choses, nous parlerons de courant plutôt que de
tension, sachant que ce mot est le plus couramment utilisé.
Nous distinguerons trois états :
- un état statique (courant continu)
- un état dynamique (courant alternatif)
- un état transitoire (tout changement détat)
9. Le courant continu
Cest ce type de courant que lon rencontre aux bornes dune
pile, dun générateur, dune batterie,
Il est
caractérisé par un mouvement global des électrons allant
dun pôle vers lautre sans inversion de polarité.
La notation qui indique quil sagit de courant continu est DC (Direct
Current). On verra par exemple sur un transformateur une tension de sortie
de 6 Volts DC.
10. Le courant alternatif
Celui-ci est produit comme son nom lindique par un alternateur. Hormis
un groupe électrogène ou un convertisseur, il est généralement
issu du réseau de distribution EDF, ou Electrabel en Belgique.
Il sert à lalimentation de la plupart des appareils électriques
présents sur le marché.
Cest le type de courant le plus utilisé en sonorisation, en éclairage,
en vidéo, que ce soit pour transporter le signal du micro à
la console, ou de lamplificateur aux enceintes par exemple. On le notera
AC (Alternative Current).
On associe le courant alternatif aux signaux plus complexes tels que la voix
ou la musique (ici on ne parle que de sono), car ces signaux sanalysent
de la même façon quun signal alternatif.
Un son est en effet composé de différentes fréquences.
Toutes ces fréquences se représentent par des sinusoïdes.
Mais un son nest pas composé dune seule et unique fréquence.
Cest un ensemble de fréquences, et donc un ensemble de sinusoïdes
qui vont former un signal complexe.
Il faut donc bien faire attention à ne pas faire lamalgame entre
le courant alternatif produit par EDF et le courant alternatif produit par
un micro,
Nous ne nous intéresserons quau courant servant
à lalimentation des appareils électriques.
10.1 Le courant alternatif, représentation
Le courant alternatif est un courant dont lintensité varie de
façon régulière au cours du temps, tantôt positive,
tantôt négative, en passant par zéro.
Cette variation se reproduit à lidentique indéfiniment,
elle est cyclique et régulière, Cest la période.
Le courant (ou tension) alternatif est caractérisé par :
- son amplitude
- sa fréquence (ou période)
- sa phase
10.1.1 L amplitude
Lamplitude est la valeur du courant à un instant donné.
Elle se mesure en ampères (intensité).
10.1.2 La fréquence
La fréquence se mesure en Hertz. Ce qui correspond au nombre doscillations
par seconde. La période est le nombre de cycles en une seconde, ou
encore la durée dun cycle en secondes.
Une fréquence de 1 Hz correspond à 1 cycle, ou 1 oscillation
par seconde.
Nous obtenons la relation suivante : F = 1/ T
Avec : F fréquence en Hertz, et T la période en seconde.
La période est donc un intervalle de temps constant séparant
deux passages successifs dune grandeur variable.
10.1.3 La phase
La phase représente la synchronisation du signal par rapport à
un point de référence.
Exemple : Prenons un circuit automobile circulaire avec une voiture qui roule
continuellement à vitesse fixe et constante. On veut prendre une photo
de la voiture chaque fois quelle passe la ligne de départ. Il
faut donc se synchroniser sur la vitesse du véhicule pour déclencher
la photo. Ce sera la référence (phase =0).Décidons maintenant
de ne plus photographier la ligne de départ, mais une dizaine de mètres
avant la ligne de départ. Nous devons décaler notre synchronisation
pour être « en phase » avec la voiture. Ce décalage
se mesure et sappellera phase ou déphasage (en degrés).
En courant alternatif, nous parlerons de déphasage du courant par
rapport à la tension. En effet, suivant le type de récepteur
(charge), le courant engendré peut être soit en phase avec la
tension, soit déphasé en avance ou en retard par rapport à
la tension
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Les différentes impédances : résistance,
inductance, condensateur :
On va caractériser la charge dun circuit par son impédance,
qui prend en compte le déphasage du courant par rapport à la
tension :
U
= Z
x I 
P
= U
x I 
La résistance est une impédance particulière qui ne
déphase pas le courant.
Résistance :
Un filament de lampe, le fil chauffant dun grille- pain dun chauffage
électrique ,
constituent des résistances R pures. Toute
lénergie fournie par la source sy trouve convertie en chaleur.
On parle de chauffage par effet Joule.
Dans ce type dimpédance, le courant engendré est toujours
en phase avec la tension.
Inductance :
Une bobine de fil conducteur constitue une inductance, encore appelée
self. On la rencontre dans les moteurs, dans les ballasts des tubes néons,
Cette bobine réagit constamment aux variations du courant qui la traverse,
suite à un phénomène magnétique. Si cette bobine
est soumise à un courant continu, elle naura aucun effet sur
celui- ci. Si par contre on veut lui faire passer du courant dintensité
variable (cest le cas dans les circuits alternatifs), elle va réagir
en opposant une résistance au passage du courant. Limportance
de ce frein est mesurée par la valeur de linductance L, exprimée
en Henry (H).
Ce type dimpédance aura un deuxième effet sur le courant
: une bobine retarde le courant par rapport à la tension. On dit quelle
déphase le courant. Ainsi, une inductance pure verra son courant déphasé
de 90 degrés en retard sur la tension.
Condensateur :
Un condensateur, encore appelé capacité est un réservoir
de charges électriques. Si on le soumet à la tension dun
générateur, il va accumuler des charges. Ces charges seront
restituées au réseau lorsque la tension dalimentation
diminuera. Sil sagit dune tension alternative, le condensateur
se charge et se décharge au rythme de la fréquence alternative
La valeur dun condensateur est exprimée en Farad (F).
Ce type dimpédance aura également un effet de déphasage
du courant par rapport à la tension, mais cette fois le courant est
déphasé en avance de 90 degrés sur la tension.
On constate que leffet de la charge est à considérer
dans les installations électriques puisquune charge inductive
ne réagit pas comme une charge capacitive.
EDF sintéresse de près à la charge appliquée
sur son réseau car vu depuis une centrale, une ville est une accumulation
de charges inductives, résistives et capacitives. Prévoir un
générateur stable lorsquon ne maîtrise pas la charge
qui lui est connectée est illusoire.
Cest dans ce but qua été instauré le cos
.
Le cos phi (cos )
Le cos
est le déphasage du courant par rapport à la tension sur les
appareillages électriques. On lappelle « facteur de puissance
» car il donne une indication sur la puissance dite « réactive
» qui nintéresse quEDF et les gros consommateurs
de courant. Il est indiqué sur une plaquette didentification
pour les machines concernées (ne le cherchez pas sur votre ventilateur,
ni votre perceuse ! quoique
).
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11. Alimentation et énergie
Le domaine qui nous intéresse ici est le courant distribué
par EDF ou par tout autre source (Groupe électrogène,
).
Il sagit de courant alternatif.
Sa fréquence en Europe est de 50 Hz, 60 Hz aux Etats- Unis. Ce qui
correspond à 50 oscillations (ou pulsations) par seconde en Europe.
Il existe deux types dalimentation possibles, le courant monophasé
et le courant triphasé.
11.1 Le monophasé
Le courant monophasé est véhiculé par une phase et
un neutre, soit deux conducteurs, plus la prise de terre. Cest le
courant le plus répandu. En effet, tous les appareils ménagers
fonctionnent en monophasé.
Egalement, en sonorisation, à part quelques appareils spécifiques,
principalement en éclairage, tout fonctionne en monophasé.
11.2 Le triphasé
En effet, la formule permettant de calculer la puissance en triphasé
est légèrement différente :
P = U x I x 3
x cos 
Avec :
- P = puissance en watt
- U = tension en volt
3 soit
1,73
- cos
: sa valeur dépend du déphasage du courant par rapport à
la tension. Par simplicité, nous considérerons que sa valeur
est égale à 1.
Attention, la réponse obtenue, c'est-à-dire la puissance
totale est une puissance à répartir sur les trois phases.
Le courant triphasé correspond à trois forces électromotrices
de même fréquence déphasée de 120 degrés
lune par rapport à lautre.
La somme algébrique de ces trois forces électromotrices est
nulle.
11.2.1 Couplage en étoile
En plus des trois phases, nous avons la présence dun neutre.
La tension entre les différentes phases est de 380 volts. Pour obtenir
une tension de 220 volts, nous devons « coupler » chaque phase
avec le neutre (phase 1 et neutre, phase 2 et neutre, phase 3 et neutre).
Sur le schéma, R, S et T correspondent aux phases, N au neutre.
Que ce soit sur une fiche, un tableau électrique,
Il est important
de respecter la couleur du conducteur utilisé pour le neutre. Par
convention, cest le conducteur bleu qui est utilisé.
11.2.2 Couplage en triangle
Dans ce cas ci, le neutre est fictif. Il ny a en effet que trois phases.
Entre phase,
nous avons une tension de 220 volts.
Pour revenir à du monophasé, il faut répartir les phases
comme suit :
- Phase 1 et 2
- Phase 2 et 3
- Phase 1 et 3
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12. Transport du courant
Comme nous lavons vu au point 6, il est important dadapter
la section des fils par rapport au courant que lon veut transporter.
En effet, dans une installation électrique, le câble doit répondre
à deux exigences principales
- assurer le transport du courant nominal de linstallation
- ne pas provoquer des chutes de tension excessives
Pour ce, voici un petit tableau récapitulatif
:
Section en mm2
|
Ampérage
|
Remarques
|
1.5
|
16 A
|
|
2.5
|
20 A
|
Ou 16 A sur de grandes longueurs
|
4
|
25 A
|
|
6
|
32 A
|
|
10
|
40 A
|
|
16
|
63 A
|
|
25
|
100 A
|
|
35
|
125 A
|
|
|
En sonorisation, il est préférable dutiliser du câble
dune section de 2,5 mm² pour les allonges électriques.
Il nest pas rare en effet de devoir tirer une grande longueur.
Une section de 1,5 mm² entraînerait des pertes non négligeables.
13. Lélectricité en toute sécurité
Il est très important que tous les câbles, fiches, appareils,
soient bien isolés afin déviter toute perte de courant.
Si vous entrez en contact par hasard avec un appareil ou un câble
mal isolé, la perte de courant se propagera par votre corps. En basse
tension, ça peut ne pas être grave. Par contre, en haute tension,
les conséquences peuvent être mortelles.
On a évalué expérimentalement la résistance
du corps humain à 1000 ohms dans les conditions suivantes : peau
humide, sans chaussure et dans un local mouillé. Dans ces conditions,
il pourrait y avoir danger pour 0.025 x 1000 = 25 volts, ce qui a permis
de fixer la tension limite à 24 volts.
On a en effet découvert que 50 mA en courant continu et que 25 mA
en courant alternatif sont des valeurs qui peuvent être mortelles.
Effets physiologiques du courant alternatif à 50 Hz :
Le courant électrique a une action sur les principales fonctions
vitales : respiration et circulation sanguine. Il peut également
provoquer des brûlures en traversant lorganisme.
Effets de lintensité sur une personne adulte, pendant un
temps indéterminé :
- de 0 à 0.5 mA : aucune sensation
- de 0.5 à 10 mA : sensation très faible
- de 10 mA à 30 mA : tétanisation musculaire : cest
une contraction qui, dans certains cas, « accroche » la victime
à la partie sous tension
- de 30 à 75 mA : seuil de paralysie respiratoire
- de 75 mA à 1 A : seuil de fibrillation cardiaque irréversible
: la fréquence du courant occasionne un désordre du rythme
cardiaque, qui sajoute aux brûlures provoquées par
le passage du courant.
13.1 Mise à la terre
La mise à la terre a principalement pour but de protéger
les personnes contre les électrocutions par contact indirect, c'est-à-dire
contre lapparition dune tension dangereuse sur le chassis dun
appareil électrique lors dun défaut disolement.
Lélectricité se déchargera donc dans la terre
et non sur vous.
Réalisation dune prise de terre :
- Par ceinturage à fond de fouille : La prise de terre peut
être constituée par un conducteur en cuivre nu de section
de 28 mm² ou par un feuillard en cuivre nu de 28 mm2 x 2 mm. Ce conducteur
est donc enfoui dans le sol et entoure la maison, limmeuble,
- Par piquet de terre : tube en acier galvanisé dun
diamètre au moins égal à 25 mm et de 1 à 2
mètres de long. On peut éventuellement relier plusieurs
piquets en parallèle pour améliorer la prise de terre. Cest
cette solution qui est utilisée lors de lutilisation de groupes
électrogènes.
- Par plaque mince ou grille en métal déployé
: Plaque carrée ou rectangulaire de 1 m² de surface, de 2
mm dépaisseur minimale pour le cuivre et de 3 mm pour lacier
galvanisé, enterrée verticalement de manière à
ce que son centre se trouve au moins à 1 m de profondeur.
Remarque : Il est interdit dutiliser comme canalisation de terre
ou comme conducteurs de protection les canalisations deau, de gaz,
de chauffage central, et les gaines métalliques des câbles.
Une « bonne terre » nest ni sèche, ni humide.
Certains pourraient penser à tord que leau étant conductrice,
si la terre est humide, on aura une meilleure masse. Cest linverse
qui se produit : la terre humide traversée par un courant va produire
une électrolyse, et donc créer une ddp à lendroit
où lon a planté le piquet.
Bilan : une terre qui vaut quelques volts (ou dizaines de volts), et pas
0V !!!
13.2 Protections possibles
Lors de pertes de courant, de courts-circuits ou de surcharges de réseau
électrique, le courant doit être immédiatement coupé.
Cest à cela que servent les disjoncteurs (ou fusibles) et les
différentiels.
Le différentiel va en effet couper le courant en cas de déséquilibre
entre phase et neutre pour du monophasé, et entre les phases et le
neutre pour du triphasé (la fuite à la terre est une protection
suffisante en elle-même ; par exemple, lorsquon reçoit
du « jus », une partie du courant part à la terre, et donc
ne repasse pas par le neutre => il y a un déséquilibre, cest
ce que détecte le différentiel.).
Les disjoncteurs vont eux réagir aux courts-circuits et à la
surcharge
haut de page
13.2.1 Les disjoncteurs
Le but ici nest pas dexpliquer entièrement le fonctionnement
des disjoncteurs, mais simplement de donner une indication quant à
leurs caractéristiques.

Un disjoncteur se compose de deux éléments principaux :
Un système de détection, qui commande le déclenchement
des pôles de coupure, ce système est constitué par :
- un détecteur de surintensités,
- un détecteur de courts- circuits
- un système de coupure.
En plus de ces deux éléments principaux, on détermine
plusieurs valeurs décrivant les caractéristiques de coupure
du disjoncteur :
- Sa tension nominale : cest la tension efficace que peut couper
le fusible en alternatif, pour une fréquence de 48 à 62
Hz. Cette tension est habituellement de 400 volts.
- Son courant nominal : cest le courant efficace que le fusible
est capable de supporter en permanence, sans modification de ses caractéristiques.
Dans ce cas, la valeur dépend de lutilisation. Par exemple
: 16 A, 20 A,
- Son pouvoir de coupure : Cest le courant présumé
que le disjoncteur est capable de supporter et de couper pendant son temps
douverture. La valeur la plus courante est de 30 KVA.
- Son seuil de déclenchement : On parle alors de différentes
courbes, suivant lutilisation :
Courbe B : Commande de protection contre les surcharges
et les courts- circuits dinstallations noccasionnant pas
de pointe de courant à la mise sous tension : installations domestiques,
circuits de cuisson et de chauffage, prises de courants,
Courbe C : Commande et protection contre les surcharges
et les courts- circuits dinstallations correspondant à
des applications générales.
Courbe D : Commande et protection contre les surcharges
et les courts- circuits dinstallations présentant de forts
courants dappels : transformateurs, moteurs,
Courbe Z
Courbe K
Courbe MA
Les disjoncteurs les plus rencontrés dans des applications courantes
sont de courbe C.
13.2.2 Les différentiels
Là non plus, nous ne rentrerons pas dans les détails.

Ces deux principales caractéristiques sont celles- ci :
- Son courant différentiel résiduel assigné, appelé
autrefois « calibre ». La valeur la plus courante est de 30
mA. Une valeur supérieure est maintenant interdite pour les installations
domestiques. Cest dailleurs cette valeur qui est à
conseiller pour les tableaux électriques en sonorisation.
- Son courant assigné : cest le courant maximal que peut
supporter lappareil en service normal, sans provoquer déchauffements
excessifs.
Juste un petit truc : Si vous hésitez quant à larrivée
de courant sur votre tableau électrique, vous pouvez utiliser le
bouton test présent sur le différentiel. Lorsquil ny
a pas de courant à larrivée, le bouton test est mou.
Il ne sert à rien. Par contre, lorsquil y a du courant, ce
bouton est plus dur pour autant que la position de linterrupteur soit
sur ON. Lorsque vous appuyez dessus, le différentiel se coupe. Cest
aussi une manière de tester le bon fonctionnement de celui- ci.
14. Conclusion
Cette première partie a eu pour but dexpliquer le pourquoi
et le comment de lélectricité. Il sagit de notions
théoriques que nous appliquerons en pratique dans une seconde partie.
Nous verrons les types de fiches régulièrement utilisées
en sonorisation, quelques idées et conseils sur les tableaux électriques,
lutilisation dun multimètre,
Bibliographie, sources :
- Circuits électriques, courant continu. Herbert W. Jackson, Editions
Dunod
- Circuits électriques, courant alternatif. Herbert W. Jackson,
Editions Dunod
- Electricité professionnelle, M. Vial. Editions Nathan
- http://energie.wallonie.be
(pour les schémas)
- http://labo.ntic.org/mnuphy1.html
(pour aller plus loin!)
© GLOBE Juin 2004
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